Les interdictions continuent à pleuvoir aux Etats-Unis et au Royaume-Uni contre TikTok
Pékin a dénoncé hier les « attaques injustifiées » des Etats-Unis contre TikTok. D’après le Wall Street Journal et d’autres quotidiens américains, la Maison Blanche a en effet posé un ultimatum : si TikTok reste dans le giron de ByteDance, sa maison-mère basée en Chine, elle sera interdite aux Etats-Unis.
Dans cette bataille où Washington invoque des raisons de sécurité nationale pour s’en prendre à la plateforme de vidéos courtes, Pékin a mis au défi la première puissance mondiale de « fournir des preuves » de ses allégations. TikTok est accusée par ses détracteurs de donner accès aux autorités chinoises à des données d’utilisateurs du monde entier, ce que l’application dément fermement.
La Maison Blanche a déjà interdit aux fonctionnaires des institutions fédérales d’avoir l’application sur leurs smartphones, en vertu d’une loi ratifiée début janvier.
Le Royaume-Uni aussi
Emboîtant le pas à plusieurs puissances occidentales – Etats-Unis, Canada et Union européenne – le Royaume-Uni a interdit à son tour l’application sur les appareils gouvernementaux.
A Londres, le ministre d’Etat Oliver Dowden a annoncé hier une mesure similaire avec « effet immédiat » par « précaution ». « Etant donné le risque particulier autour des appareils du gouvernement, qui peuvent contenir des informations sensibles, il est prudent et proportionné de restreindre l’utilisation de certaines applications », a-t-il déclaré devant les députés britanniques.
TikTok s’est dit « déçu » de la décision britannique, ajoutant avoir « commencé à mettre en oeuvre un plan global pour protéger davantage nos données d’utilisateurs européens, qui comprend le stockage des données des utilisateurs britanniques dans nos centres de données européens ».
(Avec AFP)
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