L’empreinte environnementale du numérique d’ici 2050 par l’Arcep et l’ADEME
Après la publication en 2022 des deux premiers volets de leur étude évaluant l’impact actuel du numérique dans son ensemble, l’Arcep et l’ADEME ont remis au Gouvernement le troisième volet portant sur l’étude prospective sur l’empreinte environnementale du numérique en France à l’horizon 2030 et 2050.
L’étude montre que, sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050.
En détail, le trafic de données serait multiplié par 6 et le nombre d’équipements serait supérieur de près de 65% en 2030 par rapport à 2020, notamment du fait de l’essor des objets connectés.
Il en résulterait des augmentations, entre 2020 et 2030, de l’empreinte carbone du numérique en France d’environ + 45%, de la consommation de ressources abiotiques de + 14% et de de la consommation électrique finale en phase d’usage de + 5%.
Actions à mettre en place
L’étude identifie aussi les leviers d’action à engager et amplifier pour un développement des usages numériques plus sobre en carbone et en ressources.
L’étude met en évidence qu’un des enjeux environnementaux majeurs du numérique est la disponibilité des métaux stratégiques et autres ressources utilisées pour la fabrication des terminaux.
De la même manière, afin d’améliorer notamment l’efficacité énergétique, l’écoconception doit être systématisée : pour les terminaux, mais aussi pour l’ensemble des équipements (infrastructures de réseaux et centres de données), ainsi que dans le cadre des modalités de déploiement des réseaux et services numériques.
La mise en œuvre de l’ensemble de ces leviers permettrait de réduire l’empreinte environnementale du numérique d’ici à 2030 : jusqu’à -16% pour l’empreinte carbone par rapport à 2020.
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