Fréquentation record dans les salles de cinéma au mois d’avril

Selon les estimations du Centre national du cinéma et de l’image animée, la fréquentation cinématographique atteint 19,01 millions d’entrées au mois d’avril 2023, soit une hausse de 37,8% par rapport à avril 2022 et un niveau supérieur à la moyenne 2017-2019 (+2,7 %).

C’est le premier mois depuis la réouverture des salles le 19 mai 2021 où la fréquentation affiche des résultats plus élevés qu’avant la crise sanitaire.

59 films sont sortis pour la première fois sur les écrans en avril 2023 (65 en avril 2022), soit 15 films par semaine en moyenne (16 films par semaine en avril 2022). Sur le mois, 5 films américains et 32 films français sont sortis en salles, contre respectivement 6 et 40 films en avril 2022.

La part de marché des films français est estimée à 47,4 % sur les quatre premiers mois de l’année et celle des films américains à 42,5 %.

La première place du classement des films sur le mois est occupée par un titre américain : Super Mario Bros, le film (sorti le 5 avril) ; le film enregistre le meilleur résultat 2023 sur les premières séances, se place deuxième au classement premier jour et premier week-end et est 1er au classement des films sortis en 2023 depuis janvier. Deux autres films américains sont présents dans le top 5 : Donjons et Dragons : l’honneur des voleurs (3e, sorti le 12 avril) et John Wick 4 (5e, sorti le 22 mars). Deux films français complètent le classement en avril : les Trois Mousquetaires – D’Artagnan (2e, sorti le 5 avril) et Je verrai toujours vos visages (4e, sorti le 29 mars), premier film Art et Essai au classement. Le premier film européen est 11e, le Royaume de Naya (film d’animation ukrainien sorti le 29 mars). Le premier film non européen et non américain est 12e. Il s’agit du film d’animation japonais Suzume (sorti le 12 avril).

L’industrie du film touché par une grève des scénaristes

Faute d’accord, des milliers de scénaristes de télévision et de cinéma américains sont en grève, après l’échec des négociations avec les principaux studios et plateformes portant notamment sur une hausse de leur rémunération.

Ce mouvement social va se traduire par l’interruption immédiate des émissions à succès, comme les late-night shows, et d’importants retards pour les séries télévisées et films dont la sortie est prévue cette année.

Les scénaristes disent avoir du mal à vivre de leur métier, avec des salaires qui stagnent, voire baissent en raison de l’inflation, alors que leurs employeurs réalisent des bénéfices et augmentent les salaires de leurs dirigeants.

Cette grève pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’industrie américaine du divertissement.