Le Web générera les trois quart des recettes de petites annonces en 2015, selon une étude de Xerfi/Precepta
Les recettes des petites annonces en provenance de la presse chuteront entre 2010 et 2015, passant de 664 millions d’euros à 225 millions, selon une prévision extraite du dossier réalisé par Xerfi-Precepta «Le marché des annonces classées : repenser les business models et profiter de la reconfiguration du paysage concurrentiel». Cette analyse de 350 pages dresse les perspectives d’un marché qui devrait passer sous le milliard d’euros d’ici à 2015, après un pic historique à 1,45 milliard atteint en 2008.
Selon l’étude, le segment des petites annonces en ligne progressera de 3% par an d’ici 2015. Mais le dynamisme des annonces online ne compensera pas le déclin brutal de la presse, et en particulier des acteurs de la presse gratuite d’annonces (PGA), «entravés par des coûts fixes colossaux et une certaine inertie».
Des modèles intermédiaires entre «tout gratuit» et «tout payant» émergent avec un certain succès : freemium, gratuité sélective, monnaie virtuelle. Cependant, les acteurs en ligne spécialisés dans l’immobilier, l’emploi et la rencontre entrevoient les limites de leur potentiel de croissance en France. Outre la dégradation de la conjoncture, trois menaces peuvent peser : l’expansion de la gratuité, la concurrence des substituts et des nouveaux concepts (exemple : concurrence de Linkedln et Viadeo pour les sites d’emploi) et la possibilité d’une guerre des prix.
Face à ces menaces, les acteurs peuvent actionner trois leviers : la diversification des revenus, la diversification géographique et, plus difficile, la montée en gamme avec l’augmentation des prix en parallèle.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous