55% des femmes se considèrent comme féministes d’après une étude Harris Interactive publiée dans Grazia

A la demande du magazine Grazia, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif de femmes françaises sur la place du féminisme dans la société et sur les campagnes de communication menées par les associations «Osez le féminisme !» (enquête réalisée en ligne du 30 septembre au 3 octobre 2011 sur un échantillon de 744 femmes issues de l'access panel Harris Interactive, représentatives des femmes françaises âgée de 18 ans et plus).
Le féminisme est une valeur reconnue par les Françaises mais le sentiment d’appartenance varie selon les catégories de la population. Elles sont 55% à se définir comme féministes et huit femmes sur dix considèrent l’existence des mouvements et groupements féministes comme utiles dans la société française. Cependant, les femmes qui se considèrent le plus volontiers comme féministes sont issues des catégories supérieures (66%), sont des sympathisantes de gauche (68%) et plutôt dans la tranche des 50-64 ans (63%), sans doute plus marquées par le mouvement de libération des femmes qui a coïncidé avec leur entrée dans l’âge adulte.
Elles portent un regard plus contrasté sur les campagnes de communication de l'association "Osez le féminisme !". Elles jugent de façon positive (68%) la campagne «Ils se lâchent, les femmes trinquent», à propos des violences faites aux femmes dans le cadre de l’affaire DSK. Leur regard est plus critique sur la campagne «Osez le clito !», destinée à promouvoir l’égalité entre hommes et femmes sur le plan du plaisir sexuel. Une femme sur deux estime que cette campagne était nécessaire, mais elles ne sont que 35% à penser qu’elle a su trouver le ton juste.
Les Françaises semblent accorder une moindre importance aux appellations et aux titres. A propos de la campagne «Mademoiselle, la case en trop», 87% indiquent que ça ne les dérange par d’être appelées «mademoiselle» et seul un quart d’entre elles souhaite la disparition de cette case dans les formulaires.