Le gouvernement italien a confirmé son intention d’acquérir une participation dans le réseau fixe de Telecom Italia, aux côtés du fonds d’investissement américain KKR, tout en laissant la porte ouverte aux négociations avec Vivendi, premier actionnaire de l’opérateur italien.
Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti s’était réuni à Rome avec Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, et Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, pour s’entretenir de l’épineux sujet de Telecom Italia.
La proposition du fonds américain pour le rachat du réseau, qui atteint sous certaines conditions 23 milliards d’euros, a été jugée largement insuffisante par Vivendi, qui avait estimé sa valeur à 31 milliards d’euros.
Ce projet devrait impliquer aussi d’autres investisseurs italiens comme le fonds d’infrastructure F2i.
Au total, la participation des investisseurs italiens devrait osciller entre 30 et 35%, laissant la majorité à KKR.
Le conseil d’administration de Telecom Italia a fixé fin septembre une nouvelle date butoir pour le dépôt d’une offre contraignante en vue du rachat du réseau qui devra être soumise d’ici le 15 octobre.
Vivendi, qui détient 23,75% de Telecom Italia, pourrait contester cette vente lors d’une éventuelle assemblée générale des actionnaires appelée à se prononcer sur la transaction.
