|

10 milliards d’êtres humains en 2100, malgré une croissance démographique ralentie, selon l’Ined

10 milliards d’êtres humains en 2100, malgré une croissance démographique ralentie, selon l’Ined

La population mondiale va franchir le seuil des 7 milliards d’habitants fin octobre 2011, d’après les Nations Unies (reprise par «Population et Sociétés» d’octobre).
Elle devrait continuer à croître et l’humanité n’échappera pas à une augmentation de 1 à 3 milliards d’habitants d’ici un demi-siècle (entre 8 et 10 milliards en 2050), en raison de l’inertie démographique. La baisse de la fécondité, constatée dans toutes les régions, sauf en Afrique subsaharienne et dans la zone Afghanistan-Nord de l’Inde, n’entraîne pas une baisse immédiate de la croissance, tant que la population compte une proportion importante de jeunes adultes et que le nombre des naissances reste élevé.
A terme, les projections prévoient pourtant une décélération de la croissance démographique. C’est l’effet de la «transition démographique», quand le nombre des décès se stabilise et est rejoint par celui des naissances. Ce ralentissement s’est amorcé depuis cinquante ans : la croissance est passée de 2% par an à 1,1% en 2011. Elle devrait continuer à décroître jusqu’à la stabilisation de la population mondiale dans un siècle, autour de 10 milliards d’habitants.
L’un des changements à venir est l’accroissement de la population africaine. En 2100, 1 homme sur 3 vivra en Afrique, contre 1 sur 7 aujourd’hui. Le continent africain comptait 800 millions d’habitants en 2000 et devrait atteindre 3,6 milliards dans un siècle.

NL376-image-ined

La newsletter

Toute l'actualité des médias et de la publicité chaque jour

S'inscrire gratuitement
Newsletter
Adwanted Inscription