6 profils de Français à la découverte du «nouveau monde numérique», selon une étude TNS Sofres
Dans son étude, «Les Français et le nouveau monde du numérique» TNS Sofres identifie six profils types de Français à la découverte du numérique, placés sur un mapping dont les axes sont l’utilisation des nouvelles technologies (+/-) et la confiance (+/-) dans l’avenir du numérique. (Enquête réalisée en août 2011 par TNS Sofres pour l’Inria, Inventeurs du monde numérique, en partenariat avec TF1 News, Metro et France Inter).
Deux profils partent à la conquête du nouveau monde. Les «grands explorateurs» (18% des Français), prennent possession de ce nouveau monde et s’y déplacent aisément. Ils se situent dans la tranche d’âge 25-34 ans, sont urbains, de CSP+ et ont une vision sereine de l’avenir. Ils appréhendent le numérique comme la condition d’un monde meilleur, plus égalitaire et plus juste. Les «baroudeurs pragmatiques» (16% de la population) adoptent une démarche plus pragmatique. Ils restent conscients de ce que le monde d’avant avait de structurant. Ils ont moins de 25 ans, sont de CSP- et restent curieux et confiants par rapport au numérique.
Deux autres profils manifestent un manque de repère dans ce nouveau monde. Les «apprentis voyageurs» (20% de la population), dans la tranche 35-49 ans, avec des enfants au foyer, suivent les pistes balisées et n’utilisent que les outils connus de tous. Les «randonneurs vigilants» font partie d’un nouveau monde mais se méfient des territoires qu’ils découvrent. Ils sont inquiets pour les générations futures et appellent à des repères éthiques, déontologiques et éducatifs pour maîtriser l’avenir.
Les deux dernières catégories refusent ou feignent de refuser le nouveau monde du numérique. Les «révoltés du numérique», nostalgiques et inquiets voudraient se réembarquer dans le monde d’avant pour retrouver leurs repères. Ce sont les 65 ans et plus et ils représentent 10% des Français. Soucieux d’un monde meilleur et plus juste, ils se montrent dépassés, indifférents ou inquiets par rapport au numérique. Enfin, les «bienheureux sédentaires» (16%) se situent «hors-jeu» et ne considèrent pas le numérique comme une chose indispensable. Ils sont aussi dans la tranche d’âge 65 ans et plus et sont de CSP-.
Tous profils confondus, 39% des Français sont passionnés par les technologies du numérique. Un Français sur deux ne peut plus se passer de ses innovations. Une difficulté de compréhension globale du nouveau monde numérique coïncide avec cet équipement omniprésent et avec cette ouverture. 58% considèrent négativement l’apport des technologies à l’homme et à la société et 61% expriment des craintes sur l’évolution du monde numérique. Ils sont 3 Français sur 4 à estimer indispensables l’éducation et la définition de règles : encadrer l’utilisation des plus jeunes (89%), protéger davantage la vie privée (92%), mettre en place un code d’éthique et de déontologie pour la robotique et la bio-informatique (74%).
Enquête menée en face à face, du 26 au 31 août 2011, auprès d'un échantillon national de 1 200 personnes représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 14 ans et plus.
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