La grève continue dans la production audiovisuelle
De nouveau en grève, quelques centaines de techniciens travaillant sur les tournages ou la post-production de séries et émissions se sont rassemblés vendredi à Paris pour réclamer « 20% pour tous » de hausse des salaires.
« Audiovisuel +20%, sinon rien sur vos écrans », pouvait-on lire sur une bannière tendue devant le siège de Mediawan, géant français de la production audiovisuelle où une délégation a été reçue.
D’après le Spiac-CGT, 80 équipes de tournage et post-production ont acté des grèves et débrayages entre jeudi et vendredi, dont celles des séries « Déter » pour France Télévisions, « Cimetière indien » pour Canal+ ou de l’émission « Vendredi, tout est permis » pour TF1.
Mais l’impact du mouvement, entamé début novembre à raison d’une ou deux journées par semaine, ne se fait pas sentir à ce stade sur les chaînes, les diffusions étant souvent lointaines. Les syndicats veulent passer à la vitesse supérieure et poussent désormais pour une grève reconductible.
Côté employeurs, l’Union syndicale de la production audiovisuelle (USPA) et le Syndicat des producteurs indépendants (SPI) ont assuré il y a dix jours qu’ils feraient le 5 décembre « une proposition d’augmentation des minima salariaux », après déjà deux coups de pouce début 2023.
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