Fin d’une grève de 24h à l’AFP, après des avancées selon les syndicats
La grève de 24 heures lancée jeudi à l’AFP a pris fin vendredi matin, après des garanties obtenues selon les syndicats face aux craintes d’une possible réforme du statut des journalistes travaillant dans ses bureaux hors de France.
La production texte de l’Agence France-Presse a été très fortement perturbée par cette grève à l’appel de l’intersyndicale, et particulièrement les dépêches en français ayant trait à l’actualité française.
maintient durant un an les quelque 150 postes d’expatriés
Lors d’une réunion vendredi matin précédant la suspension de la grève, la direction de l’agence, présidée par Fabrice Fries, s’est engagée à maintenir durant un an les quelque 150 postes d’expatriés sous contrat français. Elle a aussi prévu d’associer les organisations syndicales aux discussions sur les évolutions du réseau international de l’AFP, ont rapporté les représentants des salariés lors d’une assemblée générale. Les journalistes AFP basés hors de France sont régis par deux principaux types de statut. D’une part, le statut dit « siège », contrat de droit français qui s’accompagne d’avantages (frais de logement, de scolarité pour les enfants). Son titulaire est soumis à la mobilité en vigueur à l’AFP et ne peut rester plus de quelques années au même poste.
D’autre part, le statut dit « local », aligné sur le régime social du pays où le journaliste est basé, et non-soumis à la mobilité. Une première rencontre avec la direction, lundi, avait fait craindre aux syndicats une diminution du nombre de postes « siège ».
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