Nicolas Beytout ouvre le capital de l’Opinion et de l’Agefi à Kretinksy
Nicolas Beytout a annoncé jeudi « être entré en négociation exclusive » pour ouvrir le capital de son groupe Bey Médias (l’Opinion, l’Agefi) à Daniel Kretinsky et sa filiale médias CMI France.
« La qualité de son expérience d’actionnaire de médias garantit à l’Opinion et à l’Agefi de pouvoir maintenir leur ligne éditoriale et de poursuivre leur travail de développement de médias de référence », a écrit M. Beytout dans un communiqué.
L’accord de « négociation exclusive » signé entre l’homme d’affaires tchèque et le patron-journaliste français prévoit que CMI France prenne 49% de la holding qui est le premier actionnaire de son groupe, selon le communiqué de Bey Médias.
Le montant de cette proposition de rachat de parts n’est pas communiqué.
« Cela entre parfaitement dans notre mission qui est de soutenir un journalisme indépendant et rigoureux, au service du pluralisme et de la liberté », a commenté dans le même communiqué Denis Olivennes, président de CMI France (Elle, Franc-Tireur, Le Routard, Télé 7 jours, B Smart, Marianne, en cours de cession).
L’Opinion, lancé en mai 2013
L’Opinion, lancé en mai 2013 par Nicolas Beytout pour défendre une ligne résolument libérale et pro-européenne, est en déficit chronique et avait entamé ces négociations pour une refinanciarisation, avec Daniel Kretinsky ainsi que son concurrent Rodolphe Saadé (CMA CGM) l’été dernier, selon le média la Lettre.
Bey Médias, l’éditeur du quotidien L’Opinion, avait racheté en 2019 à Artémis, la holding personnelle de François Pinault, le groupe L’Agefi, un poids lourd de l’information financière en France.
Daniel Kretinsky est également candidat à l’une des 15 fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT) remises en jeu cette année en France.
À lire aussi
Rachat de Marianne : CMI France « prend acte » de l’arrêt des négociations avec Lefranc
Le groupe CMI France a annoncé samedi « prendre acte de l’arrêt des négociations » pour la revente de l’hebdomadaire Marianne à l’entrepreneur Jean-Martial Lefranc. Cette décision intervient après le rejet de l’offre par la Société des Rédacteurs de Marianne (SRM).
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous