Les Français sont les premiers à dénoncer l’excès de partages sur Internet selon le nouveau volet de l’étude «Mobile Etiquette Study» (Ipsos/Intel)
Intel a reconduit avec Ipsos son enquête internationale portant sur les comportements sociaux sur l’Internet mobile. 8 pays ont été étudiés : les Etats-Unis (en mars), la France, l’Australie, le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie et le Japon entre juin et août. La «Mobile Etiquette Study» a interrogé en ligne deux populations : les ados (13-17 ans) et les adultes (18 ans et plus).
Près de la moitié des adultes sondés dans le monde se sentent submergés par la quantité d’informations que les gens partagent en ligne. Ces informations sont très variées. Dans tous les pays, les ados et les adultes sont nombreux à partager des photos d’eux-mêmes ou à citer des personnes qu’ils connaissent. Aux USA et en Australie, ils aiment annoncer des événements importants ; en France, en Chine et au Japon ils font des critiques et des recommandations ; au Brésil, ils partagent des informations sportives et, en Inde et en Indonésie, des actualités.
Selon cette étude, l’Internet mobile permet de partager davantage encore d’informations, et rapproche ainsi de ses amis et de sa famille. Le Web renforce les liens, mais peut aussi les dégrader. Pour une grande majorité de répondants, les informations sont partagées sur le Web de façon excessive et déplacée : banalités, grossièretés, obscénités… Les Français sont les premiers à dénoncer cet excès de partages ou «oversharing» (93%), juste devant les Australiens (92%) et les Américains (90%). Mais ils sont aussi parmi les plus nombreux (27%) à reconnaître avoir déjà publié de fausses informations sur Internet.
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