Antitrust : des Etats américains s’apprêtent à attaquer Facebook en justice
Plusieurs Etats américains s’apprêtent à engager des poursuites judiciaires contre Facebook pour abus de position dominante avec les rachats de l’application Instagram et du système de messagerie WhatsApp. Soutenue par une coalition d’Etats aussi bien démocrates que républicains, cette procédure est emmenée par la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James.
Selon la presse américaine, la Commission de la concurrence américaine (FTC) envisagerait aussi d’intenter un procès contre le groupe pour des pratiques anticoncurrentielles, et enquête depuis plus d’un an sur le sujet. Dans le cadre de son investigation, l’agence a sommé Facebook de fournir des informations et documents relatifs à ses acquisitions depuis 2010 et a interrogé son patron, Mark Zuckerberg, fin août. Les autorités américaines soupçonnent particulièrement Facebook d’avoir procédé aux acquisitions d’Instagram et WhatsApp pour étouffer la concurrence. Leurs enquêtes portent aussi sur la gestion des données personnelles et les pratiques commerciales de Facebook. Le premier réseau social mondial a toujours rejeté les accusations de monopole, arguant que les consommateurs ont beaucoup de choix sur la façon d’interagir en ligne. D’une façon générale, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sont dans le collimateur des autorités américaines, qui les soupçonnent de profiter de leur position dominante pour évincer la concurrence. Le ministère de la Justice et onze Etats ont ainsi lancé une procédure mi-octobre contre Google, accusant le groupe d’abuser d’une quasi-hégémonie avec son moteur de recherche.
Selon la presse américaine, la Commission de la concurrence américaine (FTC) envisagerait aussi d’intenter un procès contre le groupe pour des pratiques anticoncurrentielles, et enquête depuis plus d’un an sur le sujet. Dans le cadre de son investigation, l’agence a sommé Facebook de fournir des informations et documents relatifs à ses acquisitions depuis 2010 et a interrogé son patron, Mark Zuckerberg, fin août. Les autorités américaines soupçonnent particulièrement Facebook d’avoir procédé aux acquisitions d’Instagram et WhatsApp pour étouffer la concurrence. Leurs enquêtes portent aussi sur la gestion des données personnelles et les pratiques commerciales de Facebook. Le premier réseau social mondial a toujours rejeté les accusations de monopole, arguant que les consommateurs ont beaucoup de choix sur la façon d’interagir en ligne. D’une façon générale, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sont dans le collimateur des autorités américaines, qui les soupçonnent de profiter de leur position dominante pour évincer la concurrence. Le ministère de la Justice et onze Etats ont ainsi lancé une procédure mi-octobre contre Google, accusant le groupe d’abuser d’une quasi-hégémonie avec son moteur de recherche.
(Avec AFP)
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