Démographie : +55 000 décès en France en 2020 bien que 68 000 décès supplémentaires soient imputables à l’épidémie de Covid-19 d’après l’Ined
Le nombre de décès enregistrés en France métropolitaine a augmenté de 55 000 entre 2019 et 2020 pour atteindre le nombre de 654 000 (+9,2%). C’est -13 000 comparé aux 68 000 décès imputés à la Covid-19 en 2020 d’après l’analyse de l’Ined.
Cela vient du recul d’autres causes de décès comme la grippe et les accidents de la circulation estime l’Ined. D’autres causes de décès ont aussi probablement reculé comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’insuffisance respiratoire chronique. Une partie des personnes fragiles souffrant de ces maladies sont en effet mortes de Covid-19 alors qu’elles seraient de toute façon décédées en 2020, même en l’absence d’épidémie de Covid-19, leur décès étant alors attribué à une autre cause.
La surmortalité liée à la première vague de l’épidémie de Covid-19, au printemps 2020, équivaut à celle des épidémies de grippe meurtrières de 2016-2017 et 2017-2018, le pic étant plus élevé pour la Covid-19 et plus concentré dans le temps. En revanche, la surmortalité de la vague d’automne est sensiblement supérieure.
La répartition par âge des décès dus à la Covid-19 est assez proche de celle de la mortalité générale.
Quant au nombre de naissances, il est probable qu’il baisse fortement en 2021. La montée du chômage et l’incertitude quant à l’avenir conduisent à un décalage d’au moins 9 mois.
À lire aussi
L’année 2022 débute à un niveau bas pour la natalité en France d’après l’Insee
1 950 bébés sont nés en moyenne par jour en France en janvier 2022 d’après les données de l’Insee. C’est 12 % de plus qu’en janvier 2021, marqué par la chute des naissances neuf mois après le premier confinement, mais 3 % de moins qu’en janvier 2020, avant la pandémie de Covid-19.
Démographie française : une population qui baisse à compter de 2044, une progression des 75 ans et +. L’Ined et l’Insee font le point sur les scénarios possibles
La France compterait 68,1 millions d’habitants au 1er janvier 2070, contre 67,4 millions au 1er janvier 2021, soit 700 000 de plus. La population continuerait d’augmenter jusqu’à un maximum de 69,3 millions en 2044 puis diminuerait ensuite jusqu’à 68,1 millions en 2070 d’après les projections de l’Insee soulignées par l’Ined.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous