Disney+ gagne 7 millions d’abonnés après trois trimestres de pertes
La plateforme Disney+ compte 112,6 millions d’abonnés, soit 7 millions de plus que fin juin, un rebond supérieur à celui attendu par le marché intervenant après trois trimestres consécutifs de pertes d’abonnés.
Le géant du divertissement Disney, qui fait face à une grève majeure des acteurs, a réalisé un chiffre d’affaires de 21,2 milliards de dollars (+5% sur un an) de juillet à septembre, selon son communiqué de résultats trimestriels publié ce mercredi soir
Le groupe de Burbank (Californie) en a dégagé 264 millions de dollars de bénéfice net, soit un bond de 63% sur un an.
Bob Iger, le patron de la société, s’est félicité des « efforts » réalisés par Disney en termes de restructuration et d’efficacité. « Nous sommes sur la bonne voie pour réaliser environ 7,5 milliards de dollars de réductions de coûts», a-t-il indiqué, cité dans le communiqué.
Les plateformes de streaming du groupe (Disney+, ESPN+ et Hulu) ont réduit leurs pertes opérationnelles sur un an, à 420 millions de dollars pour le quatrième trimestre de son exercice décalé, au lieu de 1,47 milliard lors de la même période l’année dernière.
Les investisseurs attendaient surtout de savoir si Disney+ allait remonter la pente cet été, comme l’avait promis l’entreprise.
De fin septembre à fin juin, la plateforme de Mickey et Marvel a perdu 18 millions d’abonnés, principalement à cause du marché indien. Hotstar, la déclinaison locale de Disney, pèse quasiment un tiers du total mondial, mais elle a perdu les droits de retransmission du championnat national de cricket.
Les 7 millions d’abonnés supplémentaires sont sur Disney+, sans compter l’Inde. Avec Hotsar, Disney+ a 150,2 millions d’abonnés, contre 146,1 à fin juin.
Aux Etats-Unis et au Canada, le service n’a gagné que 500.000 abonnés.
Disney, déjà actionnaire majoritaire de Hulu, a annoncé la semaine dernière le rachat d’un tiers des parts de Hulu pour 8,6 milliards de dollars à NBC Universal, filiale du câblo-opérateur Comcast, devenant ainsi le seul propriétaire de ce service aux contenus plus adultes que ceux de Disney+.
Comme le reste de l’industrie, les studios du groupe californien accusent des trous béants dans leurs calendriers de sortie pour l’année prochaine et au-delà, car Hollywood fait face à son pire mouvement social depuis 1960.
« Je ne peux que dire que je suis optimiste et que nous trouverons une solution relativement rapidement », a déclaré Bob Iger sur la chaîne CNBC mercredi.
(Avec AFP)
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