En 2011, 16% des enseignants ont utilisé un manuel numérique, d’après une enquête Savoir Livre/Sofres
Le manuel numérique commence à s’imposer au coeur de la pédagogie des collèges et des lycées. Son utilisation progresse en nombre et en fréquence selon une étude TNS Sofres menée pour Savoir Livre (du 10 juin au 11 juillet 2011, via un questionnaire online auprès de 6 183 répondants). Tous niveaux confondus, 16% des enseignants ont enseigné cette année avec un manuel numérique. Cette expérience est nouvelle pour la moitié d’entre eux (57%) alors qu’en 2009-2010, c’était le cas pour près de 80% d’entre eux, au collège.
L’adoption de ce nouvel outil pédagogique s’effectue sans difficulté : 9 professeurs sur 10 se disent «à l’aise» quand ils utilisent le manuel numérique. Il est devenu un outil quotidien : 50% l’utilisent un cours sur deux en moyenne, encore plus souvent au collège (75%) et en lycée professionnel (78%).
En termes de connexion, le manuel numérique reste un outil offline. 90% des enseignants le projettent en classe (téléchargement, CD-Rom, DVD-Rom, Clé USB) et 92% des élèves y accèdent par vidéoprojection.
Les usages varient selon l’âge des élèves. Le manuel enrichi intervient surtout au collège (6e et 5e), en particulier pour les cours d’histoire-géographie et d’éducation civique.
Les enseignants trouvent le manuel numérique efficace et pratique. 90% plébiscitent sa capacité à mobiliser l’attention des élèves grâce à la projection (en premier choix) et 65% trouvent utile de pouvoir combiner plusieurs médias sur un support unique (en 2e).
Le taux de satisfaction des professeurs est au global élevé. Aujourd’hui, la complémentarité entre les supports numériques et papier est bonne pour 85% d’entre eux (88% pour les utilisateurs de manuels numériques enrichis). 86% jugent facile la transition entre les deux types d’outils.
A moyen terme, les enseignants se montrent optimistes sur l'utilisation conjointe des manuels imprimés et numériques. Ils sont 91% à souhaiter que le manuel imprimé ne disparaisse pas et 62% d’entre eux font confiance aux éditeurs et se déclarent persuadés que les deux formats coexisteront, avec plus de différences et de complémentarités.
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