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Encadrement des influenceurs : la DGCCRF sévit

Encadrement des influenceurs : la DGCCRF sévit
Capucine Anav, Simon Castaldi et Illan Castronovo

À peine quelques jours après l’adoption de la loi pour encadrer les influenceurs, la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) sévit et met en demeure Illan Castronovo, Capucine Anav, Anthony Matéo, Gaetan Debled, Léa Monchicourt ou encore Simon Castaldi épinglés pour pratiques commerciales trompeuses.

Ces influenceurs auront l’obligation d’afficher sur leurs réseaux sociaux pendant 30 jours des posts rédigés par la DGCCRF.

https://www.instagram.com/p/Cs6dD4GNhP4/?utm_source=ig_embed&ig_rid=ad0a86cc-2d29-4cb6-b9b7-5f0dacdc6dd2

Début mai, Bruno Lemaire promettait de donner des noms, chose faite par la DGCCRF sur son compte Twitter. Cette mesure de publication, également connue sous le nom de « name and shame », vise à stigmatiser publiquement les personnes coupables de manquements graves aux droits des consommateurs. Elle prend en compte le fait que la réputation est désormais un risque redouté par les influenceurs, parfois même plus que les sanctions financières.

Les influenceurs sont estimés à 150 000 en France, mais les agissements d’une partie d’entre eux, les ont placés sous le feu des critiques.

Les peines prévues en cas de manquement iront jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende.

Plusieurs sénateurs ont insisté sur le besoin de renforcer à l’avenir les moyens des autorités de contrôle, notamment ceux de la DGCCRF et de l’Autorité des marchés financiers.

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