IFOP : consommation responsable / consommation désirable, en quoi le développement durable est-il créateur de valeur pour les marques ?
L’IFOP a organisé une matinée d’échange (le 24 Septembre dernier) avec des experts, philosophes et entreprises. En voici les principaux points :
89% des Français ont entendu parler de développement durable en 2008 (vs 49% en 2004) et 3 Français sur 4 déclarent être prêts à payer un peu plus cher des produits respectueux de l’environnement. Il reste cependant de nombreux freins et interrogations quant aux passages à l’acte notamment concernant la pérennité des engagements et actions des entreprises.
Par ailleurs, si les consommateurs sont préoccupés par le développement durable, ils ne veulent pas pour autant transiger sur leurs plaisirs.
« Les marques sont de plus en plus attendues sur le terrain de la preuve concrète et labellisée, sous peine d’être taxée de greenwashing, mais l’enjeu, pour elles, est de s’exprimer de façon connivente, non austère et non culpabilisante » selon Martine Ghnassia de l’IFOP. Elles doivent différencier leur discours et prendre en compte la pluralité des publics.
L’IFOP propose un cahier de tendance développement durable à l’attention des marques, M@rketrends, et identifie 3 grands axes de communication : la valeur émotionnelle, l’intégrité, le recyclage.
Selon l’IFOP « l’enjeu clef sera de réconcilier les besoins des consommateurs, leur désir d’être vertueux et le plaisir de la consommation au travers de nouvelles offres de services et produits. Pour les secteurs dont les produits offrent moins de satisfaction immédiate (banque et assurance), faire « acte de pédagogie » et encourager les « bons comportements » en proposant des offres adaptées est un enjeu essentiel des prochaines années ».
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