JO Paris 2024 : des chiffres en or pour Le Parisien
Le Parisien a entamé son marathon éditorial en sprintant. Pierre Chausse, directeur délégué des rédactions du Parisien et Sophie Gourmelen, patronne du titre, nous dévoilent les coulisses et les résultats du journal en cette première semaine olympique.
Le dispositif éditorial consacré aux Jeux de Paris (supplément olympique, newsletter hebdomadaire, 4 pages JO dans l’édition du dimanche, grands formats numériques, scoops…) a commencé au mois d’avril, avec une restructuration de la rédaction.
Quelque 200 journalistes, soit la moitié de la rédaction, seront mobilisés pour les Jeux (olympiques du 26 juillet au 11 août et paralympiques du 28 août au 8 septembre) et le quotidien va s’appuyer sur son ancrage francilien. Deux millions d’euros ont été investis dans l’éditorial et la communication.
Des audiences olympiques au rendez-vous
Durant les 3 premiers jours (vendredi à dimanche), Le Parisien a enregistré plus de 15 millions de visites sur tous les supports numériques, soit une hausse de +58% (vs les 8 derniers week-ends). Les contenus dédiés aux Jeux ont représenté jusqu’aux deux tiers de l’audience.
« Nous avons sur-performé nos objectifs et le payback est plus que positif, nous arrivons bien au-dessus des 2 millions d’euros investis », se réjouit Sophie Gourmelen, directrice générale du Parisien. « Les JO nous ont positionné comme un grand média national généraliste et sportif. Tout le travail auprès des annonceurs et agences ont positionné le titre comme tel », poursuit-elle.
Vendredi soir, les « live » de la cérémonie d’ouverture ont enregistré plus d’un million de visites. La rédaction a couvert toutes les dimensions de l’événement : le service des sports a raconté les derniers relais de la flamme et l’émotion intense des athlètes français paradant sur la Seine ; le service Culture nous a plongés au cœur des séquences artistiques qui ont ébloui le monde ; les reporters ont fait partager les réactions du public, au milieu des spectateurs sur les quais de Seine, mais aussi en Ile-de-France et ailleurs en France. « Nous avons pris des risques avec des produits, comme les vidéos live. Il y aura un héritage des JO au Parisien », ajoute Sophie Gourmelen.
Dans la foulée de ce vendredi 26 juillet 2024 historique, le premier week-end des Jeux olympiques a permis au Parisien de réaliser sa meilleure audience de l’année : hausse de +93% le samedi et de +70% le dimanche (vs les 8 derniers week-ends).
La diffusion du quotidien, Le Parisien et son édition nationale Aujourd’hui en France, est également portée par la dynamique olympique. L’édition spéciale du samedi 27 juillet, lendemain de la cérémonie d’ouverture, a atteint près de 100 000 ventes au numéro, avec une hausse de +50% sur le Parisien. La tendance est également très positive pour les abonnements numériques, qui atteignent un record historique fin juillet : 104 000 abonnés, en hausse de +30% en un an. « Nous avons été très soucieux de la charte graphique, c’est quelque chose que l’on va garder », poursuit-elle.
À la question d’un JO Blues auprès des annonceurs, la patronne du titre se dit confiante « je suis plutôt confiante, on a démontré que l’on était capable, créatifs, que nous savions faire des écrins pour les annonceurs. Je ne sais pas ce qu’il en sera de leurs investissements après les JO, je reste optimiste. Pour le reste, c’est à nous de nous réinventer ».
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