La croissance de la population en France est plus importante autour des grandes villes en régions. Les Parisiens continuent de quitter la capitale
Au 1ᵉʳ janvier 2018, 66 733 000 de personnes vivent en France hors Mayotte, soit une croissance moyenne de 0,4% par an depuis 2013 d’après les dernières données de l’Insee. Entre 2013 et 2018, la population augmente de 0,4% par an en moyenne, soit 233 600 habitants supplémentaires chaque année, l’équivalent de la commune de Lille.
Entre 2013 et 2018, le taux de croissance annuel de la population augmente par rapport à 2008-2013 dans seulement deux régions : la Guyane et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le nombre de départements dans lesquels la population baisse d’au moins 0,2% par an s’accroît : 20 départements sont dans ce cas contre 11 entre 2008 et 2013. La population diminue désormais à Paris, en Dordogne et dans le Territoire de Belfort. Ces départements font partie des six qui perdent au moins 0,6 point de croissance par rapport à la période 2008-2013. Paris perd annuellement 0,5% de ses habitants entre 2013 et 2018 alors qu’il en gagnait 0,2% par an durant les cinq années précédentes. Paris bénéficie pourtant d’un fort excédent des naissances sur les décès (soit + 0,7% par an de croissance naturelle sur chacune des deux périodes). Il perd cependant des habitants du fait d’un important déficit migratoire apparent. En outre, ce déséquilibre s’aggrave : – 1,1% par an entre 2013 et 2018 contre – 0,6% entre 2008 et 2013.
Entre 2013 et 2018, le taux de croissance annuel de la population augmente par rapport à 2008-2013 dans seulement deux régions : la Guyane et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le nombre de départements dans lesquels la population baisse d’au moins 0,2% par an s’accroît : 20 départements sont dans ce cas contre 11 entre 2008 et 2013. La population diminue désormais à Paris, en Dordogne et dans le Territoire de Belfort. Ces départements font partie des six qui perdent au moins 0,6 point de croissance par rapport à la période 2008-2013. Paris perd annuellement 0,5% de ses habitants entre 2013 et 2018 alors qu’il en gagnait 0,2% par an durant les cinq années précédentes. Paris bénéficie pourtant d’un fort excédent des naissances sur les décès (soit + 0,7% par an de croissance naturelle sur chacune des deux périodes). Il perd cependant des habitants du fait d’un important déficit migratoire apparent. En outre, ce déséquilibre s’aggrave : – 1,1% par an entre 2013 et 2018 contre – 0,6% entre 2008 et 2013.
Le dynamisme démographique des aires d’attraction des villes diffère selon leur taille. La population de l’aire de Paris, la plus peuplée avec 13 millions d’habitants en 2018, augmente comme en moyenne nationale (+ 0,4% par an entre 2013 et 2018). Les autres aires de 700 000 habitants ou plus connaissent en moyenne le plus fort dynamisme démographique, + 0,9% par an entre 2013 et 2018.
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