La presse indépendante se mobilise à son tour
Des « États généraux de la presse indépendante » sont lancés cette semaine, réunissant des médias marqués à gauche, en réaction aux États généraux de l’information initiés par Emmanuel Macron.
Une réunion publique est prévue ce jeudi à l’Espace Reuilly à Paris, qui sera suivie d’autres rendez-vous à Bordeaux, Strasbourg, Clermont-Ferrand, Marseille et encore Toulouse.
Une centaine de médias, organisations et collectifs de journalistes y participent, dont Mediapart, Les Jours, Médiacités, Blast, Street Press, Reporterre, Fakir, des syndicats, ainsi que l’association « Article 34 » regroupant des anciens du JDD.
Le Fonds pour une presse libre (FPL), créé en 2019 pour sanctuariser le capital de Médiapart et pour soutenir financièrement des titres indépendants, en est à l’origine.
De leur côté, les Etats généraux de l’information, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, ont été confiés à un comité de pilotage indépendant et sont pensés comme “un temps d’échange” entre experts, acteurs des médias et citoyens. Ils doivent aboutir à l’été 2024 à des propositions de modifications législatives ainsi qu’à des recommandations.
Des débats et tribunes sont prévus sur le financement de la presse indépendante, la précarité des journalistes, ou la « dépendance grandissante » à l’égard des plateformes. Le journaliste franco-afghan Mortaza Behboudi, récemment libéré après neuf mois de détention en Afghanistan, est annoncé en clôture.
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