La vidéo en ligne est une locomotive pour la croissance des investissements publicitaires dans le monde selon les prévisions de ZenithOptimedia

Entre les produits vidéo des réseaux sociaux et l'achat programmatique, la vidéo en ligne a connu une croissance mondiale de 34% pour atteindre 10,9 milliards de dollars US en 2014 et ZenithOptimedia prévoit qu'elle progressera en moyenne de 29% par an, pour atteindre 23 milliards de dollars US en 2017. «La vidéo en ligne associe le lien émotionnel qu'offre la télévision au ciblage efficace et à la performance mesurable du display numérique. Si la télévision devrait rester prédominante pour encore de nombreuses années, les annonceurs utilisent de plus en plus la vidéo en ligne comme un précieux complément», précise Sébastien Danet, Président et Global Managing Partner de ZenithOptimedia.
En France, les prévisions restent légèrement négatives sur le plurimedia : -0,6% en 2015, -0,2% en 2016 et stabilité en 2017.
«Le marché publicitaire français pèsera 9,8 milliards en 2017, soit 6% de moins que l’année record 2011, ce qui le maintient tout de même dans le Top 10 mondial, passant de la 7ème place en 2014 à la 8ème place en 2017», analyse Sébastien Danet.

La croissance rapide d’Internet au rythme d’environ +1,5 point par an permettra au média de dépasser la TV en 2017 avec 32,4% vs 31,6% de PdM dans l’univers des médias.

Selon les estimations de l’agence, Internet est désormais le seul média prévu à la hausse au niveau mondial (environ +4,8% par an). Sa prévision 2015 a été relevée d’un point (+4,8% vs +3,8%). A l’inverse, l’évolution de l’OOH a été réduite d’un point en 2015 (-0,5% vs +0,5%). Le marché de la publicité extérieure devrait se stabiliser en 2016 et 2017. Les perspectives de la TV ont été légèrement redressées par rapport à la précédente prévision (qui était de -1% par an) mais restent négatives : -0,6% en 2015 puis -0,8% en 2016 et 2017. La radio a été revue à la baisse : -2% en 2015 (vs -0,5%) et -1% les deux années suivantes (vs 0,0%). Les prévisions pour la presse sont dégradées, en particulier en 2015 : -8,6% (vs -7,5% précédemment) pour les magazines et -6,1% (vs -5,6%) pour la presse quotidienne.