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l’audience en différé détaillée par OmnicomMediaGroup

l’audience en différé détaillée par OmnicomMediaGroup

OmnicomMediaGroup a analysé dans une étude Rec’OMG intitulée «My TV : My Time, My Video» les usages et comportements des Français par rapport à leur consommation de la télévision en différé. Cette étude quali/quanti prend en compte le différé «privé» via l’enregistrement sur un périphérique ou le contrôle du direct (time shifting), mais aussi la catch-up TV. Elle combine des éléments issus du Mediamat de Médiamétrie et les réponses d’un échantillon interrogé par OMG. Selon l’étude, 74% des téléspectateurs déclarent voir ou revoir un programme TV en différé. La consommation du différé est dominée par la catch-up : 87% des consommateurs différés utilisent ce moyen pour regarder les programmes, contre 39% pour l’enregistrement sur un magnétoscope, lecteur DVD à disque dur ou Box ADSL, et 15% pour le time shifting. La catch-up compte 56% d’exclusifs.
Si le différé reste marginal au regard de la consommation en live, il apporte en moyenne un bonus de 1,7% d’audience sur les 4 ans et plus, soit 149 000 téléspectateurs supplémentaires par jour et +4 minutes sur la durée d’écoute. Les adeptes de la consommation en différé se trouvent principalement chez les possesseurs de PVR (un gain d’audience de 4,5% contre 1,7% chez les 4 ans et plus), les CSP+ (+3%) et les 35-49 ans (+2,2%).
42% de l’audience en différé est faite le jour même de la diffusion du programme et 67% dans les deux premiers jours. Les journaux TV, les programmes jeunesse et les jeux sont les genres de programmes les plus visionnés en différé, majoritairement le jour de leur diffusion. Les films et les fictions profitent davantage de la mise à disposition pendant 7 jours.

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Source : Mediametrie – Mediamat

La consommation en différé bénéficie surtout aux chaînes historiques : 60% de l’audience moyenne en différé est réalisée sur TF1 (qui gagne ainsi 39 000 téléspectateurs sur la tranche 6h-24h), M6 (+27 000 téléspectateurs) et France 2 (+23 000 téléspectateurs). Si 5 programmes ont pu faire leur entrée dans le top 100 des audiences 2011 grâce à l’apport du différé (3 fictions et 2 épisodes de Koh Lanta), c’est surtout la fiction qui se taille la part du lion dans ce mode de diffusion. «Ces volumes d’écoute en différé traduisent l’attachement que les téléspectateurs portent à certains programmes», explique OmnicomMediaGroup.
Alors que le contexte de visionnage du différé est plutôt favorable à la mémorisation, la publicité ne semble pas plébiscitée par les téléspectateurs : 86% des 15-60 ans déclarent ne pas regarder les écrans publicitaires présentés dans ces programmes. 10% les regardent comme un écran habituel et seulement 4% les regardent plus attentivement.

L’étude d’OMG a été menée du 27 mars au 3 avril sur un échantillon national de 1158 individus de 15 à 60 ans représentatifs de la population française. Le Mediamat est quant à lui établi par Médiamétrie à partir des comportements de 10 985 individus de 4 ans et plus vivant dans 4 502 foyers équipés d’un audimètre à bouton-poussoir, représentatifs de la population française des 4 ans et plus équipés TV. Il prend en compte l’audience en différé depuis le 3 janvier 2011.

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