Le Figaro lisse son identité graphique entre le quotidien papier et les autres supports digitaux et audiovisuels : web, TV et réseaux sociaux.
Destinée à rendre le quotidien papier « plus élégant, plus épuré, plus statutaire » et à offrir un confort de lecture renforcé à travers des codes renouvelés, cette évolution a été réalisée en interne sous la supervision d’Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, et de Pierre Bayle, directeur artistique.
Cette refonte propose une nouvelle charte graphique des têtières. Les cartouches colorés sont abandonnés, à l’image de ce que pratique déjà Le Figaro sur son site depuis quelques années. La structure des cahiers Actualités, Économie, Culture & Art de vivre, du Figaro Littéraire et des quatrièmes cahiers est homogénéisée, et des formats publicitaires communs à tous les cahiers sont mis en place.
La refonte passe aussi par un changement de typographie de la titraille, pour se rapprocher des codes du web et une mise en valeur du texte et de la photo, par un allègement de la maquette.
Sur le plan technique, cette réforme graphique s’accompagne d’une généralisation de l’utilisation de Verso, le système rédactionnel maison (élaboré en interne), déjà mis en place au Web et dans une partie des services.
« Un temps long de réflexion »
Sur le plan éditorial, Le Figaro modifie la structure de ses articles pour offrir à ses lecteurs « un temps long de réflexion ». L’ambition de la rédaction est de proposer plus de profondeur, de décryptages et de réflexion dans le rendez-vous quotidien qu’elle propose à ses lecteurs.
« Le Figaro fait évoluer sa maquette pour coller à l’époque et être toujours à la pointe graphique et éditoriale. Sa mission est plus que jamais de donner de la profondeur, décrypter et commenter le monde qui nous entoure. Dans la profusion d’informations que nous subissons, le papier doit constituer un écrin de très haute qualité pour des articles plus longs et plus enquêtés », assure Alexis Brézet.
