Le groupe Les Echos – Le Parisien met de l’ordre dans l’utilisation de l’IA type ChatGPT dans ses rédactions
Le groupe Les Echos – Le Parisien a engagé une discussion interne, qui se prolongera dans les prochaines semaines, quant à l’utilisation des intelligences artificielles génératives dans les rédactions.
Dans un premier temps, toutes les directions des rédactions se sont réunies afin d’énoncer, sous la forme d’un manifeste, des engagements communs relatifs au recours à ces technologies.
Les engagements portent sur deux catégories d’usages de l’I.A. :
Utilisation de générateurs de textes
« Nous n’entendons pas publier de contenu éditorial généré en totalité ou même partiellement par une IAG sans supervision éditoriale et humaine. Nous nous réservons cependant la possibilité de le faire à titre illustratif (dans le cadre d’une Enquête sur ChatGPT par exemple). Dans ce cas, nous mentionnerons explicitement l’origine du contenu.
Nous nous réservons le droit d’utiliser l’IAG comme un outil d’enrichissement, de recherche ou de synthèse pour aider et nourrir le travail des journalistes. Par exemple, un journaliste pourra utiliser ces outils comme il le ferait avec un moteur de recherche, mais il devra toujours revenir à ses propres sources pour garantir l’origine de ses informations. »
Utilisation de générateurs d’images ou de vidéos
« Nous n’entendons pas publier d’images ou de vidéos exclusivement générées par l’IAG sans supervision éditoriale et humaine. Comme pour tout contenu éditorial, nous souhaitons nous protéger contre tout risque d’erreur, de violation des droits d’auteurs mais également soutenir le travail des artistes, des photographes et des illustrateurs.
Comme pour les textes, nous ferons une exception si des visuels générés par l’IAG sont utilisés pour illustrer : des articles sur l’IA, ou si le procédé créatif de l’illustrateur fait appel à de l’IAG. En tout état de cause, nous veillerons à en préciser l’origine de manière explicite pour le lecteur.
De la même manière, nous pourrons comme pour les textes utiliser l’IAG comme un outil d’aide à la synthèse de vidéos, notamment pour faciliter la distribution de celles-ci sur différentes plateformes, et sous réserve d’une supervision humaine et éditoriale. »
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