Le luxe et ses capacités de «Reboot» explorés par M Publicité
Jusqu’où le luxe peut-il ou doit-il se réinventer ? Plusieurs interprétations ont été évoquées lors des rencontres organisées mardi 2 juillet par M Publicité en partenariat avec l’Observatoire du monde contemporain de Publicis EtNous.
Jean-Jacques Picart, consultant Mode et Luxe, a insisté dans les débats sur l’importance de ne pas se «figer» dans l’héritage, les «archives», l’ADN comme «prison»… au risque de «momifier» la marque, de l’asphyxier. L’exemple controversé de «Saint-Laurent» montre qu’une marque a priori «intouchable» peut allier fidélité et réinvention en développant de nouveaux codes qui s’imprègnent des anciens.
La présentation d’Eric Briones, Directeur du planning stratégique de Publics EtNous détaillait les différents axes de «Reboot» du monde du luxe.
Au bout du compte, la philosophie du «Reboot» est résumée en 5 points :
1- Vivre avec une plateforme de marque inspirée (par «qui on est»)
2- Concentrer les énergies au service de la vraie innovation (une innovation vécue)
3- Faire de vos équipes «Y» (25-30 ans) les drivers du «reboot»
4- Libérer une dose d’anarchie dans le système
5- Casser le rétroviseur («oubliez un peu le passé, inventez !»)
Eric Briones concluait : «l’important c’est de durer» (dixit Yves Saint-Laurent) et aujourd’hui le «reboot» permet de durer, sans passer par la case «annule et remplace».
En d’autres termes moins techniques, Oxmo Puccino présent pour un «mini showcase» illustrait le thème du jour par Krishnamurti qui évoque que «la pensée n’est que la somme des souvenirs».
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous