Portées par des startups, des PME, ou des multinationales, les opérations de solidarité n’ont jamais été aussi nombreuses depuis l’avènement de la crise, constate Vincent Naigeon fondateur de LaMasterBox, une startup dont la mission est d’aider les petits artisans et créateurs à se faire connaître et à vendre leurs produits partout en France sous la forme de coffrets cadeaux.
Désireux d’être solidaire, il a arbitré entre deux actions : reverser, pendant la durée du confinement, la commission touchée par la startup lors des ventes à tous les artisans et créateurs partenaires ou réinvestir l’ensemble des commissions, de la trésorerie dans du marketing en ligne.
Finalement, le marketing s’est avéré 34 fois plus efficace (et donc solidaire) que «la naïve générosité» explique-t-il.
Avec un investissement massif dans des campagnes publicitaires sur des mots clés, des réseaux sociaux, du retargeting, de l’e-mailing, des ventes flash, les ventes des coffrets cadeaux des artisans et créateurs de LaMasterBox ont été multipliées par 6.
Un simple geste de solidarité aurait permis une hausse de chiffres d’affaires de 15% pour les artisans tandis que l’investissement dans la communication et le marketing en ligne leur a permis une hausse de 512% du volume des ventes.
Vincent Naigeon conclut : «Ces médecins et infirmières dans les hôpitaux qui se sont donnés à fond. Personne n’aurait pensé à leur demander : alors, vous comptez reverser une partie de votre salaire aux malades ou faire du bénévolat sur votre temps libre en guise de solidarité ? Ils ont juste fait leur métier (à fond ! à 200% ! à 512% pour certains aussi !). Parce que leur mission est déjà parfaitement alignée avec leur noble cause à défendre : sauver des vies humaines.».
