Le Téléthon espère dépasser deux années perturbées par le Covid
Pour sa 36e édition début décembre, le Téléthon espère dépasser les deux dernières années perturbées par le Covid-19 pour faire monter le compteur des dons.
Les 2 et 3 décembre, quelque 30 heures de direct sur les chaînes de France Télévisions feront vivre cette édition, qui sera parrainée par l’humoriste Kev Adams, ont indiqué vendredi le groupe de télévision public et l’association AFM-Téléthon, lors d’une conférence de presse.
Après les deux dernières années où, « à cause de la pandémie, il n’a pas toujours été facile d’inciter aux dons, sur le terrain notamment », la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte a évoqué de « bons auspices cette année » pour ce marathon caritatif.
L’édition 2021, qui a renoué avec le terrain après la précédente confinée pour cause de Covid-19, a permis de récolter près de 86 millions d’euros, pratiquement au niveau d’avant-Covid.
Dans « un contexte un peu difficile » cette année pour les Français « économiquement parlant », la présidente de l’AFM-Téléthon Laurence Tiennot-Herment a précisé qu’« il n’y a pas de petit don ». « Les chercheurs connaissent la voie, c’est une question de moyens », a-t-elle insisté.
De nombreuses villes seront mobilisées, avec des animations diverses (sport, musique, cuisine…).
Pour la deuxième fois, une émission hybride de « gaming », à la télévision et sur Twitch, avec des incursions dans le métavers, mobilisera des passionnés de jeu pour accroître les dons, a indiqué le groupe public.
Plusieurs artistes seront sur le plateau de France Télévisions en Seine-Saint-Denis (nord de Paris), autour de familles, malades et chercheurs : Soprano, Mat Pokora, Zazie, Patrick Bruel, Jenifer, etc. Pascal Obispo donnera un concert à Lège-Cap Ferret.
Les avancées « irriguent la recherche en général », a souligné le directeur scientifique de l’AFM-Téléthon, Serge Braun, évoquant 1 800 essais cliniques de thérapie génique, dont « beaucoup inspirés de recherches pionnières menées grâce au Téléthon » comme sur la maladie des « bébés bulles », où les travaux ont aussi abouti à « une nouvelle forme d’immunothérapie contre des cancers ».
(Avec AFP)
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