L’ère de l’immersion analysée dans le dernier cahier de tendances de Publicis Media
Après l’ère de la fondation, l’ère de la connexion, nous entrons dans l’ère de l’immersion d’après le dernier cahier de tendances de Publicis Media « Age of immersion ». Dans les années à venir, nous allons entrer dans « l’ère de l’immersion », où Internet devient si rapide et omniprésent qu’il irrigue des milliards d’objets connectés, ce qui permet par ailleurs d’immenses avancées en matière d’intelligence artificielle.
« A mesure que la technologie nous entourera, elle se fera plus discrète et prédictive. Les interfaces deviendront de plus en plus naturelles voire invisibles. Nous serons alors immergés dans le numérique » analyse Gautier Picquet, CEO de Publicis Media France.
« A mesure que la technologie nous entourera, elle se fera plus discrète et prédictive. Les interfaces deviendront de plus en plus naturelles voire invisibles. Nous serons alors immergés dans le numérique » analyse Gautier Picquet, CEO de Publicis Media France.
Ce dernier trends report de Publicis Media identifie 5 grandes forces de transformation technologique, 5 implications en matière de marketing/média et 3 axes de transformation pour préparer l’avenir. Il analyse les grandes tendances dans les médias et le marketing et tente de les replacer dans une réflexion plus large sur l’évolution des technologies afin d’en dégager des enseignements de long terme pour les médias et les annonceurs.
Les 3 axes réflexion :
Ce changement d’approche est d’autant plus important pour les marques qu’elles doivent chaque jour faire face à la concurrence exacerbée de nouveaux entrants sur leurs propres cœurs de métiers. Le rapport identifie ainsi trois pistes de réflexion pour se transformer dès aujourd’hui et préparer l’entrée dans l’ère de l’immersion.
1. Repenser la notion de média
Il faut avant tout repenser la notion même de média. Les médias ne peuvent être considérés comme de simples supports sur lesquels on plaque des informations plus ou moins riches à propos du produit, comme un écran ou une feuille de papier. Cette vision est réductrice dans un environnement complexe car elle est trop physique et visuelle. A mesure que la technologie se fait omniprésente et intelligente, les médias prendront des formes toujours plus variées, parfois même invisibles. « Il nous faut ainsi revenir à la définition même de ce qu’est un média : un lien, une plateforme mettant en relation le consommateur et la marque. Cela appelle ainsi une approche plus pragmatique où tout peut être un média, d’un livestream vidéo à une story Snapchat en passant par un magazine, une voiture connectée ou même un discret algorithme de recommandation. » précise Louis Morales-Chanard.
2. Repenser les connexions entre supports
A mesure que les médias se multiplient et prennent des formes diverses, penser globalement l’ensemble des points de contacts et les connecter entre eux, qu’ils soient Paid ou Owned, est plus que jamais vital. Cette approche totale est essentielle à deux égards. D’une part, chaque média est voué à produire de plus en plus de données utilisateurs. Ces données ne sauraient rester en silo et doivent circuler de manière fluide entre média pour enrichir sans cesse la connaissance consommateur et ainsi affiner les stratégies. D’autre part, les consommateurs seront habitués à des expériences de plus en plus fluides et simples, ce qui signifie que le moindre décalage, la moindre friction dans l’écosystème média risquera de les faire sortir du parcours d’achat.
3. Penser une nouvelle éthique publicitaire et technologique
L’entrée dans l’ère de l’immersion exige enfin de réfléchir à de nouvelles règles éthiques. Avec l’explosion des objets connectés et des interfaces passives, la collecte de données consommateurs devrait être exponentielle. Les médias et les annonceurs devront ainsi donner de nouveaux gages aux consommateurs et citoyens en matière de respect de la vie privée quitte, par exemple, à créer des systèmes de contrôles grâce auxquels chaque individu peut décider de ce qu’il a envie de partager ou non. De même, plus les expériences de marque se feront immersives, plus elles nécessiteront de se doter de garde-fous afin d’éviter qu’elles ne deviennent trop intrusives, afin de protéger les plus jeunes publics par exemple. « L’entrée dans l’ère de l’immersion sera ainsi l’occasion de repenser les modèles économiques et redéfinir le contrat entre marque, consommateur et médias », conclut Gautier Picquet.
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