Les 7 facteurs de la croissance selon WPP et l’Institute for Real Growth
WPP a créé l’Institute for Real Growth (IRG), «Initiative pour une croissance durable», dont la mission est de repenser les stratégies, les structures et le leadership pour une croissance durable. Lancé à New York (voir archive), cet institut dispose désormais d’une cellule à Paris, ayant pour objectif d’aider les directeurs marketing et décideurs à mener des stratégies de croissance plus efficaces.
Dans ce cadre, WPP France a présenté les résultats de l’étude IRG (Institute for Real Growth) – «Initiative pour une croissance durable» réalisée en France.
IRG s’appuie sur une étude globale réalisée auprès de plus de 1 500 clients du groupe dans 15 pays. La France a, de son côté apporté sa contribution avec près de 400 clients sollicités dont plus d’une trentaine interviewée lors d’entretiens qualitatifs auprès de directions d’entreprise et leaders d’opinion.
Dans l’étude, l’IRG détaille les facteurs qui différencient les «over performers» des «lower performers».
A l’occasion de cette enquête de grande envergure, WPP a relevé un contraste dans les stratégies de croissance entre les entreprises qui surperforment et celles qui sous-performent, et a ainsi identifié 7 piliers pour une croissance durable :
1 – Abundant Markets
Les entreprises qui surperforment savent choisir et surfer la bonne vague, en évaluant et en comprenant les évolutions du marché (85% vs 33% pour celles qui sous-performent).
Elles font des paris sur le futur, et restent cohérentes sur le long-terme avec ces derniers dans l’ensemble de leurs stratégies (72% vs 38%).
2 – Multiple models
66% des entreprises qui performent (vs 38% pour celles qui sous-performent) montrent une appétence pour les nouveaux business models. Ces entreprises cultivent un état d’esprit qui favorise l’innovation, qui est le plus souvent portée par des «labs» internes ou par des acquisitions.
3 – Evolving experiences
Les entreprises qui surperforment aujourd’hui conçoivent parfaitement le «always beautifully dissatisfied». En effet, il existe aujourd’hui une pression supplémentaire sur le niveau d’attente des consommateurs. Ainsi, 72% des entreprises qui surperforment (vs 22% pour celles qui sous-performent) éliminent les points de friction ou de frustrations, en proposant une expérience en constante évolution.
4 – Open culture
Les entreprises qui surperforment sont orientés innovation, conduite du changement et entreprenariat (28% vs 21%), tandis que les autres entreprises se définissent plus par leurs procédures, structures et normes qualité (11% vs 24%).
5 – Anticipative organization
Les entreprises qui surperforment élimine efficacement les barrières internes (47% vs 25% pour les autres) et développement des connexions en interne (67% vs 35%).
6 – Whole-brained
Les entreprises qui surperforment savent mieux faire parler et transformer la Data pour développer de nouveaux business models. Pour ce faire, ces entreprises reconnaissent qu’il faut y associer la connaissance et la créativité de l’humain pour vraiment libérer la valeur des données.
La Data est ainsi mieux exploitée pour des solutions business créatives (55% vs 26%).
7 – Humanized growth
Même si toutes les entreprises regardent le chiffre d’affaires, les entreprises qui surperforment se focalisent autant sur l’humain (35% vs 20% celles qui sous-performent) dans l’entreprise et hors entreprise, au service de leurs clients et de leurs collaborateurs.
L’étude quantifie les apports de chaque facteur au niveau international.
Sur les résultats spécifiquement français, les entreprises qui surperforment se distinguent par plus de maîtrise des data et analytics, par la capacité à placer les data et analytics au cœur de la prise de décision stratégique (65% pour les entreprises qui surperforment vs 23% pour celles qui sous-performent).
Elles font preuve également de : plus d’intégration, par la capacité d’intégrer les expertises marketing & commerciales (67% pour les entreprises qui surperforment vs 23% pour les autres) ; plus d’attractivité, par la capacité à attirer et retenir les «cerveaux» (67% pour les entreprises qui surperforment vs 27% pour les autres) ; plus de coopération en interne, par la capacité à créer de la connectivité interne (68% pour les entreprises qui surperforment vs 26% pour celles qui sous-performent) ; plus de compréhension, par la capacité à accéder et à comprendre les développements du marché (94% vs 32% pour celles qui sous-performent) ; plus de connexion, par la capacité à communiquer avec les (potentiels) partenaires externes (83% vs 39% pour celles qui sous-performent) ; plus de cohérence, par la capacité à rester cohérent avec les paris initiaux pour la croissance (82% vs 32% pour celles qui sous-performent) ; plus d’agilité, par la capacité à travailler en agilité compétitive (80% vs 24% pour celles qui sous-performent).
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