Tandis que le poids des marketplaces atteignait 15% du volume d’affaires global des principaux sites marchands en 2013 en France, il devrait atteindre 30% en 2018 puis 33% en 2021. C’est ce qui ressort d’une étude de Xerfi intitulée : «Les marketplaces BtoC et leur écosystème – Différenciation par les services, fidélisation des vendeurs, menace de nouveaux entrants : quels enjeux et perspectives à l’horizon 2021 ?».
Pourtant, la France reste encore en retard par rapport à d’autres marchés. Dans la plupart des pays européens, le poids des markeplaces atteint déjà 40% du volume d’affaires global des principaux sites marchands, tandis qu’il est de 80% en Chine.
En France, l’étude de Xerfi souligne aussi que ce sont les marketplaces généralistes qui trustent les premières places du classement en termes de volume d’affaires et sont les plus performantes en termes de services, de qualité du référencement ou encore de puissance marketing. Amazon, suivi de Cdiscount, eBay, Rakuten et Alibaba forment le top 5 du secteur.
Pour s’imposer face à ces marketplaces, certaines se sont spécialisées dans l’univers de la mode, comme La Redoute, Zalando, Spartoo ou Asos. Quant à l’application californienne de vente de produits à très bas prix Wish, elle figure déjà dans le top 10 des sites e-commerce les plus consultés en France et peut se prévaloir d’un volume d’affaires compris entre 150 et 180 millions d’euros, selon les estimations de Xerfi.
Toujours dans l’optique d’émerger face à la concurrence, certaines marketplaces rivalisent d’imagination pour combiner vente de produits et services complémentaires. L’extension au BtoB constitue un autre relais de croissance. Pour fidéliser les vendeurs, les éditeurs misent aussi sur des fonctionnalités et des services innovants (amélioration du back-office vendeurs, mise en valeur des marchands les plus performants…).
