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L’étude sociologique de 366 « Françaises, Français, etc. » explore « Monde réel, mondes perçus »

366
L’étude sociologique de 366 « Françaises, Français, etc. » explore « Monde réel, mondes perçus »
L’étude « Françaises, Français, etc. » intègre une section réalisée en collaboration avec le SIG (Service d’Information du Gouvernement) qui a souhaité s’associer à cette septième édition afin d’investiguer en profondeur les enjeux d’attentes et de perceptions en matière de communication publique.

366 présentait ce 27 novembre, la 7ᵉ édition de son étude sociologique « Françaises, Français, etc. » en compagnie de l’institut Georges, à qui la maîtrise d’ouvrage a été confiée en 2024. Entre « Monde réel, mondes perçus… », c’est la ligne qui pourrait donner un éclairage sur le contenu prometteur de cette nouvelle édition.

Comme le précise le communiqué, elle révèle comment les Français, après s’être beaucoup adaptés aux crises successives de ces dernières années (Covid, Energie, Inflation…) tentent aujourd’hui d’adapter le réel à leurs envies et leurs visions. Les « mondes perçus » parfois très différents de ce que la réalité statistique nationale propose s’opposent ainsi souvent au « monde réel » qui fait de moins en moins consensus. On voit notamment apparaître le concept de « réalités parallèles » ou « réels particuliers » qui caractérisent non seulement une individualisation croissante de la société Française, mais aussi, de façon nouvelle, une conflictualisation grandissante des opinions, une déréalisation de certaines visions du monde et un développement grandissant de la défiance à l’égard des institutions qui communiquent : État, élus et médias nationaux, annonceurs, etc.

Pour Bruno Ricard, DGA Marketing, Études et Communication de 366, qui a lancé et coordonné cette étude « L’enjeu majeur pour les annonceurs, c’est le déplacement du statut de la vérité qui les oblige à trouver les leviers permettant d’être perçus comme crédibles ou au moins sincères dans leur discours de marque. »

Extrait des bonnes feuilles –
« De tout ce qui prend forme aujourd’hui, en 2024, sous nos yeux, après une succession de crises aussi diverses que mondialement partagées et après une année de séquences électorales majeures, nous retenons une matrice qui donne une forme singulière à notre époque. Les Français se représentent la France de façons très diverses, souvent antagonistes, comme s’il existait plusieurs France, qu’ils habitaient dans des pays différents. Ces distorsions ont toujours existé. L’axe des classes sociales ou celui des générations ont de tout temps construit des
imaginaires, des désirs, des projections et des représentations divergents, et étroitement corrélés
à leur matrice sociale. On ne peut que constater en 2024 l’atomisation du nombre d’axes autour desquels s’enroulent des perceptions différentes et opposées, voire conflictuelles.
Ce qui nous frappe aujourd’hui, surtout, c’est la puissance de la torsion. L’écart entre les représentations que les Français se font de la réalité (« À mon avis… ») et la réalité décrite de façon implacable par la statistique publique (la vérité) subit une inflexion que la raison ne semble pas pouvoir corriger. Et ce d’autant moins que les Français sont les habitants d’Europe qui doutent le plus… des statistiques et des chiffres officiels », écrit Bruno Ricard, le directeur général adjoint marketing, communication et études de 366 en introduction de cette nouvelle étude.

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