L’évolution du marché des objets publicitaires et ses modes de reprise de valeur d’après Xerfi
Après une modeste hausse de 0,3% en 2018, le marché des objets publicitaires devrait céder 0,5% par an d’ici 2020 pour s’établir à 1,24 milliard d’euros, selon les prévisions de Xerfi. Il y a 10 ans, le marché était évalué à 1,4Md€. Pour l’institut, ce ne sont pas les volumes qui sont la cause de cette mauvaise orientation du marché de l’objet publicitaire mais plutôt les pressions déflationnistes.
Parmi les facteurs explicatifs avancés par Xerfi : les annonceurs n’hésitent pas à faire jouer la concurrence pour obtenir le meilleur prix et la concurrence par les prix est aussi exacerbée par l’arrivée régulière de nouveaux entrants.
Le marché se compose en effet de plus de 2 500 sociétés dont une écrasante majorité de TPE. Des TPE qui peinent à se différencier, sauf par le prix et, dans une moindre mesure, par les délais de livraison. Quant aux nouveaux entrants, il s’agit de concurrents étrangers désireux de gagner des parts de marché en France mais aussi d’acteurs diversifiés.
Pour autant, les acteurs ne restent pas inactifs selon Xerfi : les avancées du numérique pourraient enrichir la promesse de valeur de l’objet publicitaire dans les années à venir comme pour l’essor des objets connectés. L’impression 3D qui pourrait représenter le véritable big bang pour le marché et le modèle d’affaires des professionnels : la technologie impacte la logistique et le stockage et permet également d’enrichir les propositions commerciales.
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