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Licenciements à la rédaction de Konbini

Licenciements à la rédaction de Konbini
Geoffrey La Rocca, directeur général de Konbini

L’année débute douloureusement au sein de Konbini et de sa rédaction qui se voit amputée « d’un quart de ses employés ». La Société des journalistes, dans un communiqué, dénonce « un plan de licenciement économique bien emballé », contraire aux promesses faites lors de son rachat par DC Company, il y a presque un an.

Au moment du rachat, Geoffrey La Rocca, directeur général de Konbini, s’était engagé « sur la non-réduction des effectifs » du pure player, selon « Challenges ».

« En faisant l’acquisition de Konbini qui devient le vaisseau amiral du groupe, DC Company élargit fortement ses horizons et ambitionne de devenir le premier groupe média digital français. Grâce à cette collaboration, la société veut créer le plus gros pool français de créateurs de contenus, journalistes, créatifs tout en développant des modèles économiques solides et innovants », expliquait Geoffrey La Rocca, le fondateur de DC Company dans une interview à The Media Leader.

L’ex DG de Teads, évoquait alors la force de Konbini qui reposait en grande partie en termes de revenus sur la création de brand content « Le modèle de Konbini a fait ses preuves et démontre bien que les médias doivent avoir des lignes de revenus diversifiées pour pouvoir atteindre la rentabilité. Il faut trouver des services qui accompagnent la communauté du média et qui viendront alimenter la stratégie économique et la renforcer. Konbini l’a compris très tôt en misant sur le brand content qui est devenu une part importante de ses revenus. Je n’ai pas pour habitude de changer ce qui fonctionne ! » détaillait-il à The Media Leader.

Pourtant, sept journalistes et un trafic manager sont licenciés selon la SDJ. Dans Les Echos, Geoffrey La Rocca conteste qu’il s’agit d’un « quart de la rédaction » : « Nous sommes près de 80 au total sur la partie création de contenus », indique-t-il au quotidien.

Selon Geoffrey La Rocca, les licenciements concernent «  des personnes qui travaillaient sur le site Internet », dont le trafic a baissé de 50 % depuis 2022, entraînant une baisse de revenus.  Depuis février, 5 millions d’euros d’économies ont été faites. « On ne demande pas de faire plus avec moins de personnes, on adapte la capacité de production de contenus à l’équipe », déclare-t-il aux Echos.

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