L’image des sites serait liée à leur encombrement publicitaire selon SAY Media et IPG Media Lab
SAY Media, société d’édition numérique, a publié les résultats d’une étude mixte quanti et eye-tracking, réalisée en partenariat avec IPG Media Lab et qui mesure les valeurs ajoutées des pages Web «propres». Une page dite «propre» contient une seule publicité, différencie le contenu de la publicité et optimise l’espace entre les rubriques.
Une page «propre» équivaut à un bénéfice de perception : +9% sur le critère qualité, +6% pour la confiance et +6% pour l’utilité.
Une page encombrée de publicités (3 au total pour le test), avec un espace restreint entre chaque annonce, n’a été vue que 76% par les personnes interrogées, contre 100% pour les pages à publicité unique. Tandis que 89% des annonces multiples d’un même annonceur (100% de part de voix) ont été vues.
Le temps passé à regarder une annonce sur un site encombré est deux fois moins important : 3,2 secondes contre 6,4 sur un site non encombré de publicités. Moins d’encombrement publicitaire améliore également la mémorisation des annonces : en top of mind, les annonces seules ont été mémorisées 3 fois plus (20% vs 7%) que celles présentes dans des environnements encombrés. En mémorisation assistée, la publicité est retenue 2 fois plus (40% vs 23%).
Cette étude a été menée auprès de 3 200 répondants représentatifs, exposés à l’un des quatre sites et l’un des quatre environnements de publicité (16 cellules avec 200 répondants par cellule). Les données eye-tracking ont été collectées avec la technologie GazeHawk parmi un sous-ensemble de 200 répondants.
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