L’Insee dresse le portrait complet des 11,8 millions de Français à niveau de vie médian
Statistiquement différent du Français moyen, la catégorie dite «médiane» regroupe 18,7% de la population française dont le niveau de vie, défini comme le revenu disponible du ménage, est proche du niveau de vie médian de l’ensemble de la population, c’est‐à‐dire du seuil qui la sépare en deux parts égales.
Concrètement, ils sont 11,6 millions de personnes à disposer d’un revenu situé entre 1 510 et 1 850 euros nets par mois en 2014. Les personnes situées au milieu de l’échelle des niveaux de vie, ni dans le bas ni dans le haut, ni pauvres ni très aisées, font moins l’objet d’analyses approfondies, précise l’Insee qui décrit cette population dans son dernier numéro de «France, portrait social».
Au cours des vingt dernières années, la part des personnes vivant en ménage médian augmente légèrement. Elle passe de 17,2% en 1996 à 18,7% en 2014, soit + 1,5 point. La catégorie des ménages médians est celle où la part des personnes en familles traditionnelles avec au moins un enfant mineur est la plus forte. Elles représentent 37,7% de la population des ménages médians, soit 3,0 points de plus que dans l’ensemble de la population métropolitaine. Cette surreprésentation est avant tout le fait des familles traditionnelles de deux enfants.
Inversement, les familles monoparentales y sont sous‐représentées : seules 4% des personnes de niveau de vie médian vivent en familles monoparentales, contre près de 20% pour les personnes pauvres. Les personnes majeures vivant dans un ménage médian ont un niveau de diplôme plus faible que la moyenne. Un quart d’entre elles n’ont pas de diplôme, une part bien plus élevée que dans les catégories plutôt aisées et aisées. La proportion des adultes titulaires d’un CAP ou d’un BEP au sein des ménages médians (28%) est aussi nettement supérieure à celle des ménages aisés.
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