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Meta double ses profits au premier trimestre 2024

Meta double ses profits au premier trimestre 2024
Meta a vu son chiffre d'affaires trimestriel grimper de 27% - Crédit : AFP

Au premier trimestre 2024, Meta a doublé son bénéfice net. Le numéro deux mondial de la publicité en ligne a vu son chiffre d’affaires trimestriel grimper de 27%, atteignant 36,5 milliards de dollars, dont il a dégagé 12,4 milliards de profits, deux résultats supérieurs aux attentes.

Dans le même temps, Meta a aussi annoncé que ses investissements allaient être compris entre 35 et 40 milliards de dollars cette année, plus que prévu, à cause des besoins dans l’IA (infrastructures, recherche et développement, etc.).

« Je crois que nous avons gagné en optimisme et en ambition sur l’IA », a expliqué Mark Zuckerberg.

En retard sur Google et Microsoft dans la course effrénée à l’IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant), Meta a dévoilé la semaine dernière la nouvelle version de Meta AI, son assistant qui répond aux questions des utilisateurs. Resté très discret jusqu’à présent, Meta AI va gagner en visibilité sur les plateformes du groupe et en compétences grâce à un nouveau modèle d’IA plus perfectionné, Llama 3.

Suite à ce lancement, Mark Zuckerberg a assuré que les premiers retours étaient très positifs, et l’encouragent à investir suffisamment pour « rester à la pointe » et faire de Meta AI « le meilleur et le plus utilisé assistant d’IA au monde ».

Justice : le groupe Barrière gagne contre Meta

Par ailleurs, la justice française a ordonné à Meta de mettre en œuvre des mesures permettant de prévenir la diffusion de fausses publicités du groupe Barrière.

Fin novembre, le groupe avait porté plainte contre des publicités « usurpant l’image de la marque Barrière pour inciter les joueurs à s’inscrire et à jouer sur des plateformes proposant des activités de jeux en ligne illégales ».

En janvier, une première décision du tribunal judiciaire de Paris avait ordonné à Meta de mettre en œuvre des mesures de filtrage permettant de prévenir la diffusion de ces publicités, mais la plateforme américaine avait contesté cette décision, faisant valoir qu’en tant qu’hébergeur, elle n’avait pas d’obligation de surveillance générale.

La justice française a de nouveau tranché mercredi, ordonnant à Meta « de mettre en œuvre, par tout moyen efficace, les mesures propres à prévenir la diffusion de publicités » utilisant frauduleusement la marque Barrière « sur Facebook, Instagram et Messenger ciblant le public de l’Union européenne ».

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