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Onepoint explore le monde du travail en 2035

Onepoint explore le monde du travail en 2035
Onepoint dévoile les conclusions de son étude prospective «Future of Work» dans laquelle des experts du groupe, des entrepreneurs, des écrivains, des économistes, des DRH et des scientifiques, dessinent le monde du travail de 2035. Cette étude s’appuie également sur un sondage mené par Kantar Public pour onepoint auprès de 2000 Français, dont 1212 actifs.
 
Pour 93% des interrogés, les actifs changeront de nombreuses fois de métier au cours de leur carrière dans les années à venir en France.
Onepoint a procédé à une typologie des mutations à venir d’ici 2035 à partir de 4 scénarios :  Quel métier un enfant ayant 11 ans aujourd’hui exercera-t-il en 2035, lorsqu’il aura 25 ans ? ; Par combien de métiers différents sera-t-il déjà passé ? ; Comment se formera-t-il pour être capable de s’adapter rapidement ? ; Quelles relations entretiendra-t-il avec la technologie ?
 
Ces scénarios ont été confrontés auprès d’une vingtaine d’experts dans une perspective pluridisciplinaire : économistes, sociologues du travail, prospectivistes, experts académiques et juridiques, etc.
 
Les conclusions ramènent sur trois tendances de transformation du travail :
  1. L’avènement du multi-actif
Si seulement 8% des actifs occupent aujourd’hui en France au moins deux activités rémunérées, 3 Français sur 4 pensent que l’on se dirige vers davantage de multi-activité. En 2035, les scénarios prospectifs amènent à établir qu’un collaborateur combinera en moyenne 2,3 activités différentes chaque jour, avec des statuts multiples.
  1. Les nouveaux modes d’apprentissage et le rebooting
Aujourd’hui, seuls 37% des actifs se forment régulièrement en suivant des formations au moins une fois par an. Mais à l’avenir, les actifs se formeront beaucoup plus fréquemment selon 9 Français sur 10. Une nouvelle modalité visant à superposer des couches de temps d’apprentissage et de temps productif, amène onepoint à établir qu’en 2035, un actif consacrera en moyenne 2 heures et 48 minutes à sa formation par jour contre 30 mn actuellement.
  1. Le travail augmenté
L’étude onepoint / Kantar Public révèle que 7 Français sur 10 pensent que les métiers exercés demain seront principalement de nouveaux métiers encore inexistants, cependant ils pensent que le tout robot n’est pas la solution et que l’intelligence humaine a encore une vraie place dans le futur du travail, source de création nette d’emplois. En outre, des métiers émergeront «from scratch» pour soutenir ces transformations : onepoint estime ainsi qu’un nouveau métier sera créé pour trois métiers impactés ou substitués par des systèmes automatisés. Au total, 606 991 nouveaux métiers pourraient ainsi être créés en France si les entreprises et les acteurs publics parviennent à intégrer pleinement les opportunités et les gains de productivité induits par l’automatisation. Pour autant, les analyses font apparaître que pour une grande majorité de métiers impactés par l’automatisation, le professionnel se retrouve plutôt «augmenté» que «remplacé». Ainsi, 55% de l’activité professionnelle de 2035 se basera sur des compétences spécifiquement humaines, encore inégalées par la machine et non substituables par des technologies.

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