Pomme d’Api change de formule
Pomme d’Api, mensuel du groupe Bayard pour les enfants de trois à sept ans, a inauguré hier sa nouvelle formule avec pour but de « réenchanter » la vie familiale au travers d’activités surprises côté enfants et d’astuces simples au quotidien pour les parents.
Le premier titre jeunesse lancé en 1966 par le groupe Bayard, éditeur très présent sur ce segment (J’aime lire, Okapi, Images doc, Astrapi, Phosphore), a fait peau neuve pour la rentrée, sous la houlette de Gwénaëlle Boulet, rédactrice en chef du magazine depuis septembre 2021.
L’idée-phare était de « retravailler l’équilibre entre les surprises » proposées aux enfants et les « rendez-vous » traditionnels du magazine, dit à l’AFP la journaliste et autrice d’ouvrages jeunesse, passée auparavant par « Astrapi » et « Phosphore ».
Découper, fabriquer, lire, jouer… « Maintenant la surprise, la plupart du temps détachable, se trouvera au milieu », précise-t-elle. Plus étoffées et présentes tous les mois, ces activités ludo-pédagogiques ont toutefois un coût plus important, dû aussi à la hausse du prix du papier, qui se traduit par un prix de vente augmenté à 6,50 euros contre 5,95 euros.
Dans le secteur de la presse pour enfants, dont les ventes en France ont diminué de 2% en 2021, celles du mensuel progressent depuis 2018, selon les données de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM).
En 2021, la publication a vendu plus de 102 000 exemplaires en moyenne par numéro, devenant le deuxième titre de presse enfantine le plus acheté, derrière J’aime Lire, sur une trentaine de titres existants.
(Avec AFP)
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