Pour le CSA, l’avenir de l’audiovisuel passe toujours par la TNT
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) estime que la télévision numérique terrestre (TNT) fait partie de l’avenir de l’audiovisuel dans un rapport prospectif publié mardi qui étudie plusieurs scénarios et adresse 15 recommandations (voir archive). «Le développement de modes de diffusion concurrençant la TNT ne saurait en sonner le glas», a assuré le président du CSA Olivier Schrameck en préambule de la présentation, répondant aux propos du régulateur des télécoms l’Arcep la semaine dernière (voir archive), qui s’était interrogé sur l’avenir de ce mode de diffusion.
«La TNT n’a pas vocation à être le parent pauvre de l’audiovisuel», a-t-il martelé, rappelant qu’un quart de la population française recevait la télévision via une antenne râteau. Alors que le serpent de mer d’un rapprochement entre Arcep et CSA est revenu dans le débat public dans le cadre de la future réforme de l’audiovisuel public (voir archive), le CSA s’est dit favorable à des coopérations avec l’ensemble des régulateurs du secteur (Cnil, Hadopi, Arjel…). Le rapport sur l’avenir de l’audiovisuel vise à «enrichir le débat des pouvoirs publics» et «mettre en garde contre les fractures» dans la société, mais n’a «nullement la prétention d’interférer dans les démarches» des parlementaires, a précisé Olivier Schrameck, ajoutant que «notre ambition est de tracer des pistes». Pour étudier les transformations de l’audiovisuel liées au numérique, trois scénarios à horizon 2030 ont été esquissés. Dans le scénario idéal, «les technologies assurent un accès neutre à tous les contenus, en mode linéaire et non linéaire, le territoire est entièrement couvert, les infrastructures transparentes, les acteurs loyaux, les plates-formes TNT et DAB (radio numérique) maintenues», résume la conseillère Nathalie Sonnac.
«La TNT n’a pas vocation à être le parent pauvre de l’audiovisuel», a-t-il martelé, rappelant qu’un quart de la population française recevait la télévision via une antenne râteau. Alors que le serpent de mer d’un rapprochement entre Arcep et CSA est revenu dans le débat public dans le cadre de la future réforme de l’audiovisuel public (voir archive), le CSA s’est dit favorable à des coopérations avec l’ensemble des régulateurs du secteur (Cnil, Hadopi, Arjel…). Le rapport sur l’avenir de l’audiovisuel vise à «enrichir le débat des pouvoirs publics» et «mettre en garde contre les fractures» dans la société, mais n’a «nullement la prétention d’interférer dans les démarches» des parlementaires, a précisé Olivier Schrameck, ajoutant que «notre ambition est de tracer des pistes». Pour étudier les transformations de l’audiovisuel liées au numérique, trois scénarios à horizon 2030 ont été esquissés. Dans le scénario idéal, «les technologies assurent un accès neutre à tous les contenus, en mode linéaire et non linéaire, le territoire est entièrement couvert, les infrastructures transparentes, les acteurs loyaux, les plates-formes TNT et DAB (radio numérique) maintenues», résume la conseillère Nathalie Sonnac.
(avec AFP)
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous