Roch-Olivier Maistre confirmé à la tête du CSA
La nomination de Roch-Olivier Maistre à la présidence du CSA, proposée par Emmanuel Macron, a été validée par les commissions de la Culture de l’Assemblée nationale et du Sénat, conformément aux statuts du régulateur.
Après avoir été auditionné mardi par les députés et mercredi par les sénateurs, sa candidature a été approuvée par la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale avec 37 voix pour et une contre, et par la commission Culture du Sénat à l’unanimité des suffrages exprimés, selon les résultats publiés par la sénatrice Catherine Morin-Desailly.
Après avoir été auditionné mardi par les députés et mercredi par les sénateurs, sa candidature a été approuvée par la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale avec 37 voix pour et une contre, et par la commission Culture du Sénat à l’unanimité des suffrages exprimés, selon les résultats publiés par la sénatrice Catherine Morin-Desailly.
Selon les règles du CSA, il devait recueillir la majorité des trois cinquièmes au sein de ces deux instances.
Le président de la République avait proposé le 18 janvier de confier la présidence du CSA à ce haut fonctionnaire et magistrat à la Cour des comptes, qui connaît bien l’univers de la culture et des médias.
Il va succéder à Olivier Schrameck, dont le mandat s’est achevé la semaine dernière et qui a été nommé au Conseil supérieur de la magistrature.
Devant les sénateurs, comme il l’avait fait la veille devant les députés, M. Maistre s’est engagé à «défendre» et à «préserver» l’indépendance du CSA, et a présenté sa vision de l’évolution de la régulation du secteur audiovisuel, pour prendre notamment en compte la transformation des usages liée aux plateformes numériques.
Inconnu du grand public, Roch-Olivier Maistre, 63 ans, est un grand commis de l’Etat qui dispose d’une longue expérience dans l’univers de la culture et des médias. Il a exercé de nombreuses fonctions et missions dans ce secteur, avant d’intégrer la Cour des Comptes, où il a continué à travailler sur ces sujets.
Créé il y a 30 ans, le Conseil supérieur de l’audiovisuel est le régulateur de la télévision et de la radio, et exerce de multiples attributions, qui vont de la protection des jeunes téléspectateurs à la nomination des patrons des entreprises de l’audiovisuel public.
Son collège comprend sept membres, dont un président nommé par le chef de l’Etat. Les autres «sages» sont désignés par les dirigeants de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Outre la présidence, deux membres du collège sont en cours de remplacement : Michèle Léridon, ex-directrice de l’information de l’AFP, succède à Sylvie Pierre-Brossolette, et on attend la prochaine nomination par le président du Sénat, Gérard Larcher, du successeur de Mémona Hintermann-Afféjee.
(Avec AFP)
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