Seconde présence aux Cannes Lions pour Jellyfish sous le drapeau Brandtech. Sandrine Reinert, directrice générale de Jellyfish France, accueille la rédaction de The Media Leader, sur la plage du groupe américain, pour nous dévoiler les ambitions de l’adtech.
The Media Leader : Comment vivez-vous la 71e édition des Cannes Lions ?
Sandrine Reinert : L’année dernière, c’était notre première venue sur la plage Brandtech. Cette année, c’est la seconde. Nous sommes maintenant totalement intégrés. Nous avons des conversations de groupe avec l’ensemble des entités. Un point extrêmement important : l’année dernière, nous avons annoncé l’acquisition de Pencil, l’outil de GenAI. À ce moment-là, nous avions des discussions très conceptuelles. Maintenant, nous avons de vraies conversations sur des projets, la structuration, et l’organisation. C’est extrêmement excitant. Pour nous, en tant qu’agence média, créa, et data, Pencil nous permet d’aller très vite, d’améliorer la qualité et la production, tout cela bien mesuré. C’est au cœur de notre stratégie, et c’est passionnant.
The Media Leader : L’IA peut-elle être le ciment entre création et média ?
S.R : Pour moi, c’est une évidence que la création a un impact sur le média, et qu’il faut avoir de bonnes données pour pouvoir mesurer. Cette convergence est aussi portée par les plateformes comme Meta, TikTok, Amazon, et Google. Il faut une vision globale intégrée. Chez Jellyfish, nos talents aiment travailler ensemble, apportant créativité, média, et leur ADN data-driven. Cela fonctionne très bien. Depuis environ 18 mois, des clients avancent plus vite en resserrant les organisations et en pensant à 360 degrés, créant des synergies. C’est la clé des deux prochaines années. Pour se démarquer, il faut absolument désiloter et réorganiser.
The Media Leader : Quels sont les prochains chantiers pour 2025 ?
S.R : Nous avons vraiment beaucoup de chantiers. Sans surprise, GenAI, car cela impact positivement tous les métiers de l’agence. Cela nous demande de nous transformer et de repenser notre façon de travailler. Nous sommes fortement challengés par nos clients, ce qui est bien, car il faut relever ces défis rapidement et s’approprier ces outils au quotidien.
Un autre sujet très important est de continuer à porter notre message. Nous sommes des challengers sur le marché, et nous l’assumons et l’adorons. C’est notre modèle. Nous voulons faire évoluer notre écosystème et notre industrie, amener les gens à se parler et repenser leurs modèles. C’est un gros chantier. Nous sommes de plus en plus présents, 100% digital, donc extrêmement agiles et rapides, et nous ressentons un vrai écho positif du marché.
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