Selon Reload, la prise en compte du différé a fait monter l’audience TV de 1,6% pendant la première semaine de janvier
Depuis le 3 Janvier 2011, la consommation de la télévision en différé (jusqu’à J+7) est prise en compte dans les chiffres d’audience de référence mesurés et publiés par Médiamétrie. Dans une étude réalisée pour Starcom, ZenithOptimedia et leurs annonceurs, la structure d’expertise média de Reload a évalué les premiers effets de cette avancée méthodologique sur les résultats d’audience des programmes et de la publicité.
Sur la semaine du 3 au 9 janvier 2011, l’apport du différé sur le volume d’écoute TV reste encore faible (+1,6% en moyenne sur les 4 ans et) mais devient conséquent sur certaines cibles (+2,8% sur les Individus CSP+). L’apport sur l’audience (ou GRP) des écrans publicitaires est plus faible encore du fait de l’effet de lecture rapide lors du visionnage en différé. Il est de 0,6% en moyenne sur les 4 ans et plus, 0,8% sur les ménagères de moins de 50 ans et 1% chez les individus CSP+.
Ce sont assez logiquement les programmes de soirée qui génèrent le plus d’écoute en différé : +2,5% pour les programmes de peak-time et +2,7% pour ceux de night-time.
Sur cette première semaine de données, l’apport du différé varie fortement selon les chaînes : de +0,7% (Gulli) à +3,2% (Canal+). Il est de +1,5% pour TF1 et de +2,3% pour M6. Reload observe également que 42% de l’audience différée prise en compte (à J+7) est réalisée le jour même de la diffusion des programmes en direct. Cette proportion passe à 51% sur les écrans publicitaires.
Le programme qui a gagné le plus d’audience grâce au différé est un épisode de Grey’s Anatomy avec 626 000 téléspectateurs supplémentaires. Son taux d’audience sur les ménagères de moins de 50 ans passe de 23,4% à 26,3% avec la prise en compte du différé.
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