Terminaux et téléviseurs, principaux responsables de l’impact environnemental du numérique d’après l’Arcep et l’Ademe
Sachant que le numérique est responsable de 2,5% de l’empreinte carbone de la France, et en forte croissance, une mission a été ordonnée par le gouvernement en août 2020 pour mesurer l’empreinte environnementale du numérique en France et identifier des bonnes pratiques pour la réduire. L’Ademe et l’Arcep viennent de rendre les premiers rapports de leur étude réalisée à partir de la méthodologie ACV (analyse du cycle de vie).
Des trois composantes du numérique qui constituent le périmètre de l’étude, ce sont les terminaux qui sont à l’origine de 65 à 90% de l’impact environnemental, selon l’indicateur environnemental considéré. Globalement, au sein des terminaux, les téléviseurs sont les principaux responsables des impacts (entre 11% et 30%), notamment en raison du nombre important de matériaux et d’équipements nécessaires à leur fabrication. Ensuite, les autres appareils présentant un impact environnemental significatif (entre 5% et 15%) sont les suivants : ordinateurs portables, tablettes, smartphones, ordinateurs fixes, Box TV, consoles de jeux vidéo de salon, imprimantes, autres écrans.
Parmi tous les impacts environnementaux, l’épuisement des ressources énergétiques fossiles, l’empreinte carbone, les radiations ionisantes, liés à la consommation énergétique, ainsi que l’épuisement des ressources abiotiques (minéraux et métaux) ressortent comme des impacts prédominants du numérique.
De toutes les étapes du cycle de vie des biens et services considérées, la phase de fabrication est la principale source d’impact, suivie de la phase d’utilisation, concentrant souvent à elle deux jusqu’à 100% de l’impact environnemental, selon l’indicateur environnemental considéré.
Sur la base de ces premiers travaux, l’Ademe et l’Arcep ont également lancé une analyse prospective des impacts du numérique à 2030 et à 2050 sur la base des 4 scénarios Ademe. Les résultats sont prévus pour mai 2022.
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