TF1, M6 et France Télévisions vers une plateforme de diffusion commune sur internet
TF1, M6 et France Télévisions vont lancer une plateforme commune de diffusion via internet de leurs programmes, a-t-on appris jeudi auprès de plusieurs sources proches du dossier, confirmant une information du quotidien Les Echos.
La future plateforme, qui sera accessible pour un abonnement de moins de 5 euros par mois, permettra aux utilisateurs d’avoir accès aux mêmes types de services que ceux récemment négociés par TF1 et M6 avec les opérateurs télécoms, notamment : possibilité de revoir les programmes diffusés sur une période plus longue ou de reprendre un programme déjà commencé à son début. Interrogés par l’AFP, les trois groupes télévisuels se sont refusés à tout commentaire. France Télévisions avait initialement envisagé de lancer au printemps son offre de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) avant de mettre son projet en pause fin mars afin d’étudier des possibilités d’alliance au niveau français ou européen. La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, avait relancé en novembre l’idée d’une plateforme commune aux chaînes publiques et privées en proposant la tenue d’ «États généraux» du secteur et la constitution d’une «équipe de France de l’audiovisuel», capable de «devenir un champion européen qui pèse(rait) sur la scène mondiale». Le patron du groupe M6, Nicolas de Tavernost, s’y était dit favorable en février, en soutenant l’idée d’une plateforme en ligne qui regrouperait les contenus des chaînes françaises publiques et privées, et qui serait un moyen de résister face à la force de frappe des géants américains comme Netflix. Lundi, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen avait estimé que face aux plateformes américaines, «l’audiovisuel public doit jouer sa partition. Mais sur ce point, il lui est difficile d’agir de manière isolée. Il doit construire des alliances avec les chaînes privées pour permettre l’émergence d’un champion numérique de la diffusion des programmes français». A eux seuls, les groupes TF1 et France Télévisions représentent 75% de la création audiovisuelle en France. Des discussions impliquant France Télévisions, TF1, M6 et Orange en vue de créer un «Netflix à la française» avaient échoué en 2015.
(Avec AFP)
La future plateforme, qui sera accessible pour un abonnement de moins de 5 euros par mois, permettra aux utilisateurs d’avoir accès aux mêmes types de services que ceux récemment négociés par TF1 et M6 avec les opérateurs télécoms, notamment : possibilité de revoir les programmes diffusés sur une période plus longue ou de reprendre un programme déjà commencé à son début. Interrogés par l’AFP, les trois groupes télévisuels se sont refusés à tout commentaire. France Télévisions avait initialement envisagé de lancer au printemps son offre de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) avant de mettre son projet en pause fin mars afin d’étudier des possibilités d’alliance au niveau français ou européen. La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, avait relancé en novembre l’idée d’une plateforme commune aux chaînes publiques et privées en proposant la tenue d’ «États généraux» du secteur et la constitution d’une «équipe de France de l’audiovisuel», capable de «devenir un champion européen qui pèse(rait) sur la scène mondiale». Le patron du groupe M6, Nicolas de Tavernost, s’y était dit favorable en février, en soutenant l’idée d’une plateforme en ligne qui regrouperait les contenus des chaînes françaises publiques et privées, et qui serait un moyen de résister face à la force de frappe des géants américains comme Netflix. Lundi, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen avait estimé que face aux plateformes américaines, «l’audiovisuel public doit jouer sa partition. Mais sur ce point, il lui est difficile d’agir de manière isolée. Il doit construire des alliances avec les chaînes privées pour permettre l’émergence d’un champion numérique de la diffusion des programmes français». A eux seuls, les groupes TF1 et France Télévisions représentent 75% de la création audiovisuelle en France. Des discussions impliquant France Télévisions, TF1, M6 et Orange en vue de créer un «Netflix à la française» avaient échoué en 2015.
(Avec AFP)
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