TikTok fait l’objet d’un examen plus approfondi de la part des organes de presse et des gouvernements
Quelques jours après que le gouvernement britannique a promulgué une interdiction de TikTok sur les appareils gouvernementaux, TikTok fait l’objet d’un examen plus approfondi.
Dimanche, la BBC a diffusé une note exhortant le personnel à supprimer l’application TikTok de tous les appareils de l’entreprise, à moins qu’un employé n’ait besoin d’y accéder pour des raisons professionnelles.
Les indications rapportées dans la note de service expliquaient que la décision était basée sur les préoccupations soulevées par les autorités gouvernementales du monde entier concernant la confidentialité et la sécurité des données.
Ce faisant, la BBC devient la première grande organisation de presse britannique à demander à ses employés de supprimer l’application. La Société danoise de radiodiffusion (DR) a institué une politique similaire au début du mois.
Autre institution à cibler l’application, le gouvernement norvégien déconseille TikTok et Telegram sur les appareils gouvernementaux. La ministre norvégienne de la Justice Emilie Enger Mehl a déconseillé aux fonctionnaires du pays d’installer l’application chinoise.
Cette recommandation, qui fait écho à plusieurs consignes voire interdictions prononcées en Occident, est motivée par des craintes d’espionnage et vaut aussi pour le système de messagerie cryptée d’origine russe Telegram.
De leur côté, les Etats-Unis, la Commission européenne, le Canada, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont interdit TikTok sur les appareils de fonction.
TikTok a reconnu en novembre que certains employés en Chine pouvaient accéder aux données d’utilisateurs européens et a admis en décembre que des employés avaient utilisé ces données pour traquer des journalistes.
Mais le groupe nie farouchement tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données.
(Avec AFP)
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