TikTok Lite suspend dans l’UE ses récompenses accusées de susciter l’addiction
Le réseau social TikTok a anticipé de quelques heures, la décision de l’UE et a suspendu la fonction de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans, accusée dans l’UE de susciter l’addiction.
« Nos enfants ne sont pas des cobayes pour les réseaux sociaux », a aussitôt réagi le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, qui avait annoncé lundi l’ouverture d’une enquête de Bruxelles et menacé de prononcer la suspension dès jeudi.
La Commission européenne avait lancé une première mise en garde le 17 avril, en demandant à la plateforme de fournir sous 24 heures une évaluation des risques liés à ce déploiement et de détailler les moyens mis en œuvre pour les réduire. La Commission européenne estime que le mécanisme pose « des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs ». Or, la plateforme n’a pas communiqué à Bruxelles, avant son lancement, une évaluation des risques, conformément à ses obligations dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA). C’est pourquoi l’exécutif européen s’apprête à imposer une suspension du programme de récompenses. « Avant de l’adopter formellement, il a été accordé à TikTok un délai jusqu’au (mercredi) 24 avril pour fournir les arguments de sa défense ».
À lire aussi
L’Alliance de la presse d’information générale et l'industrie créative soutiennent les objectifs de l’IA Act
L’Alliance de la presse d’information générale et l'industrie créative ont adressé aux institutions européennes, une lettre ouverte dans laquelle, ils soutiennent les objectifs de l’AI Act et appellent à une mise en œuvre efficace, « particulièrement en ce qui concerne le respect de la propriété intellectuelle dans le cadre de l'entraînement des modèles d'IA ».
Publicité ciblée : LinkedIn écope d'une amende de 310 millions d'euros dans l'UE
Le réseau social professionnel LinkedIn, propriété du géant américain Microsoft, a écopé jeudi d'une amende de 310 millions d'euros de l'UE pour avoir enfreint le règlement européen sur les données (RGPD) en matière de publicité ciblée, et a l'obligation de se mettre en conformité.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous