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Une progression hétérogène du marché publicitaire digital en France tirée par le social, le mobile et le programmatique d’après l’Observatoire de l’ePub SRI-pwc-Udecam

Une progression hétérogène du marché publicitaire digital en France tirée par le social, le mobile et le programmatique d’après l’Observatoire de l’ePub SRI-pwc-Udecam
+6%, c’est la progression du marché de l’ePub en France au 1er semestre 2016 qui atteint 1 651M€ d’après les chiffres semestriels de l’Observatoire de l’ePub du SRI réalisé par pwc en partenariat avec l’Udecam. Même si le search reste le 1er levier, représentant 56% du digital, le display signe, de loin, la plus forte progression du marché avec +13,7% et pèse 33% du marché du digital.
Le mobile progresse encore davantage que les précédents semestres, avec +71% de variation (+61% il y a 2 ans et +63% l’an dernier). Il pèse désormais 56% du search et 44% du display.
 
Le mobile gagne 9 pts dans son poids de l’ePub (29% du total search + display). Logiquement le desktop perd 9 points.
Ce sont les réseaux sociaux qui tirent la croissance sur le mobile qui représentent 71% du display mobile et +82% de progression sur mobile et +59% au global.
 
Le programmatique représente désormais la moitié des investissements en display en progressant de +50% en un an. Le mode d’achat représente 35% de la vidéo.
 
Quant à la vidéo, elle est également le moteur dans la croissance du display avec +26% de progression pour le semestre. L’instream représente encore les trois quarts de la vidéo et l’outstream un quart mais avec une croissance très forte (+67%).
 
Globalement en hausse, le marché publicitaire digital apparaît à deux vitesses, comme l’explique Sophie Poncin, présidente du SRI : « Nous nous réjouissons de la forte dynamique du marché qui progresse sur tous les leviers, portée notamment par le mode d’achat programmatique qui atteint désormais 50%. Ces résultats font néanmoins apparaître des disparités sur le display avec la forte accélération des plateformes et réseaux sociaux qui pèsent désormais pour plus d’un tiers du marché. Ceci a pour conséquence un certain déséquilibre des forces en présence dans l’écosystème de la pub digitale ».

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