Vincent Beaufils (Challenges) : «D’ici trois ans, la diversification devrait représenter entre 10 et 15% de notre chiffre d’affaires»
100%MEDIA : Challenges organise le 2e Sommet de l’économie les 5 et 6 novembre prochains. Que va proposer ce forum ?
Vincent Beaufils : Il s’agit de la deuxième édition du Sommet de l’économie qui est l’un des produits de diversification de la marque Challenges. C’est une manifestation annuelle dont l’édition se déroulera cette année au Palais de Tokyo à Paris, après une première édition au Grand Palais en 2014. L’idée de ce sommet est de faire avancer la pédagogie de l’économie auprès des politiques, d’être une passerelle entre ces deux mondes qui, trop souvent, s’ignorent. Nous voulons être un petit Davos au bord de la Seine ! Le sommet traitera des trois échéances pour la France : 2017, enrayer le déclin ; 2020, Internet partout et 2030, un climat de croissance. Nous accueillerons par exemple trois candidats aux primaires de la droite qui seront confrontés à quatre chefs d’entreprises de tous types (CAC 40, PME, start-up…).
100%MEDIA : Quel est le modèle économique d’un tel événement et à qui s’adresse-t-il ?
VB : Ce sommet a deux publics différents : un public de VIP invités par nos sponsors et le grand public. Pour le grand public, les places sont au tarif de 20 euros par demi-journée et à 60 euros pour l’ensemble du Sommet. Nous avons également une offre Premium qui inclut l’accès à tous les débats et aux déjeuners + cocktails, à 180 euros. Le modèle économique est également basé sur nos sponsors qui sont issus de tous les secteurs : Eight Advisory, Engie, Groupe Dassault, La Poste, LCI, L’Oréal, LVMH, Michelin, Oddo&Cie, Orange, Renault, Saint-Gobain, Sanofi, Société Générale, SNCF, Total, Valeo, Veolia et Vinci.
100%MEDIA : Comment comptez-vous accélérer la stratégie de diversification de Challenges ?
VB : En termes de live média, nous voulons implanter ce Sommet de l’économie. C’est effectivement quelque chose que nous pourrions décliner en province ou par secteur. Autrement, toujours dans la diversification, nous avons lancé ChallengeSoir, notre offre éditoriale quotidienne à 20 euros/mois qui compte près de 2 000 abonnés. C’est très difficile de trouver des abonnés sur du grand public. Pour développer notre chiffre d’affaires, nous allons fonctionner avec un système supplémentaire corporate. ChallengeSoir sera ainsi proposé par exemple à des banques pour leurs clients, ce qui représentera un élément d’une offre VIP. Notre atout est que les grandes marques nous font confiance. D’ici trois ans, la diversification devrait représenter entre 10 et 15% de notre chiffre d’affaires.
Vincent Beaufils, Directeur de la rédaction de Challenges
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