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Alain Weill défend son projet pour L’Express

Alain Weill défend son projet pour L’Express
Le nouveau propriétaire de L’Express et PDG d’Altice France, Alain Weill, a défendu lundi son projet de «transformation» de L’Express, même s’il passe par des décisions «douloureuses» avec des suppressions de postes plus importantes qu’annoncé en début d’année.
«Ma première motivation c’est de refaire de L’Express une grande marque, un hebdo qui marche et est en croissance», a-t-il justifié sur franceinfo.
«Avoir un nouvel actionnaire à l’Express qui a une ambition et une vision, c’est d’abord ça la bonne nouvelle, avoir un dirigeant qui a envie de sauver cette marque», même si c’est avec «une vision ambitieuse et parfois douloureuse», a-t-il défendu.
Alain Weill, PDG d’Altice France (maison mère de SFR et de nombreux médias dont Libération, BFMTV, RMC), a racheté cet été au groupe une part majoritaire au capital de l’Express, dont Altice reste l’actionnaire minoritaire. Selon le dirigeant-entrepreneur, cette prise de contrôle doit permettre d’enrayer les très lourdes pertes du magazine, grâce à une refonte du positionnement éditorial et commercial, accompagnée d’un changement de son jour de parution.
Depuis mi-octobre, plusieurs syndicats et la Société des journalistes de l’hebdomadaire protestent contre l’annonce d’un plan de sauvegarde de l’emploi, incluant la suppression de 26 postes au sein de la rédaction, et qui fait suite au départ de 58 journalistes consécutif au changement d’actionnaire de L’Express.
De quoi faire fondre les effectifs de l’hebdo à une centaine de postes, contre 172 avant l’arrivée aux commandes de M. Weill, selon ces organisations.
Sur franceinfo, M. Weill a précisé que les emplois au sein du journal seront ramenés à «120 collaborateurs en comptant ceux qui seront transférés sur une filiale commune pour Libération et pour L’Express», estimant que «pour un hebdomadaire ambitieux c’est tout à fait raisonnable, c’est réaliste, avec cet effectif on peut faire un hebdomadaire de très bonne qualité».
Minimisant les remous au sein du journal entraînés par cette fonte des effectifs, il a assuré que «demain L’Express sera un journal de meilleure qualité que ces dernières années», tout en reconnaissant que son projet de relance est «une entreprise à hauts risques».

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